Victoire judiciaire pour Jeremstar sur Aqababe : le résumé de l'affaire et les suites à venir

L'information est tombée hier soir : ce jeudi 2 juin, Jeremstar a remporté une grande partie de la bataille judiciaire d'envergure qui l'oppose depuis 2018 à l'internaute Aqababe. Après plus de quatre ans d'attente, Aniss Zitouni, 22 ans, vient d'être reconnu coupable de diffamations publiques, d'injures publiques et d'injures publiques à raison de l'orientation sexuelle envers l'influenceur lyonnais au 2,2 millions d'abonnés sur Instagram. Dans ce cadre, le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à verser 12 000 euros de dommages intérêts à la star du web. Une décision lourde de sens, immédiatement saluée par Jeremstar : "Je remercie la justice de comprendre de mieux en mieux les réseaux sociaux et de saisir l'urgence du cyberharcèlement, des propos diffamatoires et de la haine en ligne", a-t-il déclaré aux journalistes du Figaro. Selon les dernières informations, Aqababe aurait quant à lui décidé de faire appel mais il est toujours visé par une seconde procédure, dont Jeremstar est aussi à l'origine, pour harcèlement numérique, atteinte à l'intimité de la vie privée menaces de mort. "Une autre procédure est en cours et j'espère obtenir une autre condamnation d'ici la fin de l'année", a expliqué le Lyonnais. 

Le JeremstarGate : l'affaire qui a coûté très cher à Jeremstar

Le cauchemar du Lyonnais aujourd'hui âgé de 35 ans commence en 2018 lorsqu'un internaute se faisant appeler Aqababe lance le JeremstarGate. Il voit alors son nom associé à un scandale de pédophilie de grande ampleur. Après l'avoir accusé de lui avoir volé des vidéos, Aniss Zitouni diffuse une pseudo vidéo de Jeremstar en train de se masturber. Et il va plus loin, allant jusqu'à mêler la star à une sordide histoire de pédophilie incriminant l'une de ses fréquentations de l'époque, Pascal Cardonna alias Babybel. Pour rappel, ce dernier a été condamné le 04 janvier 2022 par le tribunal de Nîmes à deux ans d'emprisonnement, dont 18 mois avec sursis, alors qu'il a été reconnu coupable de corruption de mineur, provocation directe de mineur à la consommation excessive d'alcool, agression sexuelle sur un mineur de 15 ans et recours à la prostitution d'un mineur.

En échange d'une rencontre avec Jeremstar, cet ex-cadre de radio proposait en effet des rapports sexuels à de nombreux hommes, parfois mineurs. Jeremstar, qui a depuis été totalement blanchi, avait donc immédiatement été mêlé à un immense scandale médiatique qui lui a coûté très cher, tant sur le plan professionnel que personnel. Il l'avoue, encore aujourd'hui, cette histoire a des répercussions sur sa vie. "C'est toujours un enfer. Je passe encore ma vie à me justifier sur le fait que je n'ai jamais été mis en cause. On me traite de pédophile", a-t-il déclaré au Parquet de Paris. 

La lutte acharné de Jeremstar contre le cyber harcèlement 

C'est donc une nouvelle victoire pour Jérémy Gisclon à qui la justice avait déjà donné raison dans une autre affaire qui l'opposait cette fois-ci au journaliste Olivier Porri Santoro. Il y a quelques mois, ce dernier a été condamné à un an de prison, dont quatre mois fermes, et à 6 000 euros de dommages et intérêts pour harcèlement numérique. Jeremstar ne s'en cache d'ailleurs pas : il mène un combat acharné contre le cyber harcèlement et a même ouvert une plateforme d'écoute et d'entraide, Harcèlement Online. "Cette nouvelle victoire judiciaire (contre Aqababe, ndlr) s'inscrit dans mon combat de lutte contre le harcèlement. La diffamation fait partie des armes et des outils qu'utilisent les cyber agresseurs aujourd'hui en ligne", a d'ailleurs écrit Jeremstar dans un communiqué de presse diffusé le 02 juin 2022 sur les réseaux sociaux.