Yannick Noah, chef de village au Cameroun... Confidences stupéfiantes dans Sept à Huit !

Invité du "Portrait de la semaine" dans Sept à Huit sur TF1, Yannick Noah est revenu sur sa nouvelle vie de chef de village au Cameroun avant d'évoquer avec une certaine émotion son père.

Yannick Noah, chef de village au Cameroun... Confidences stupéfiantes dans Sept à Huit !
© Capture d'écran Sept à Huit / TF1

Yannick Noah s'est fait un peu plus rare dans les médias ces derniers temps. Occupé à sa nouvelle fonction de chef du village Noah au Cameroun, l'ex vainqueur de Roland-Garros en 1983 était l'invité d'Audrey Crespo-Mara dans le "Portrait de la semaine" de Sept à Huit sur TF1. L'occasion pour lui de revenir sur la joie intense qu'il a connu dans les bras de son père après son sacre à Roland-Garros et de parler de sa nouvelle vie de chef de village.

Yannick Noah est chef d'un village de 10 000 habitants

Il va peu dire que le mode de vie de Yannick Noah a profondément changé. On savait qu'il était devenu chef du village Noah au Cameroun à la mort de son père, mais sans réellement se rendre compte de ce que cela impliquait. Audrey Crespo-Mara a voulu en savoir plus et l'a interrogé à ce propos. Il a expliqué à quel point c'était étrange pour lui, qui se sent très français, d'arriver là-bas et de devoir répondre des quelques 10 000 habitants que compte le village. S'appuyant sur les conseils des anciens, il a expliqué : 

"En fait mon rôle consiste à aider comme je peux. Je reçois un peu les problèmes, il y a des doléances, il n'y a pas la carte vitale là-bas. Là-bas, c'est cher, quand on n'a pas l'argent on vous laisse crever. Et donc voilà, essayer d'aider les personnages âgées, essayer de conseiller ou d'aider les plus jeunes. Tant que je peux, c'est un peu ça mon rôle."

Yannick Noah, ému en parlant de la joie de son père

Dans cet entretien inédit, l'auteur de Saga Africa, aujourd'hui âgé de 61 ans, s'est également confié, ému, sur une des plus grandes joies qu'il a connues dans sa vie, à savoir pleurer de joie dans les bras de son père. Il a d'ailleurs indiqué souhaiter cette joie à chacun, tant elle lui fut puissante. Au moment où il réalise qu'il a gagné Roland-Garros en 1983, Yannick Noah exulte au cri de "Papa!". Ce dernier descend même des tribunes pour lui courir dans les bras

"Ce jour-là, j'ai atteint l'objectif de ma vie, je jouais en France, je jouais chez moi. Et à ce moment-là, Papa a eu cette idée de mettre encore plus d'émotion en sautant sur le terrain" explique le papa de Joachim, Joalukas, Eleejah, Yelena et de Jenaye. C'est un moment gravé dans sa mémoire qu'il chérira jusqu'à sa disparition. "Le jour où je vais mourir, on va montrer cette image. Je souhaite à tout le monde d'avoir la chance de pleurer de joie dans les bras de son père, un jour."