Homophobie dans Les Grosses Têtes ? Laurent Ruquier répond

Une association accuse "Les Grosses Têtes" de tenir régulièrement des propos racistes, sexistes ou homophobes… Une polémique à laquelle Laurent Ruquier à répondu dans un entretien accordé au "Parisien".

Homophobie dans Les Grosses Têtes ? Laurent Ruquier répond
© SIPA

Laurent Ruquier, actuellement en promotion pour son livre Finement con, sorti mercredi 5 mai, est revenu sur les accusations portées en fin d'année contre Les Grosses têtes, dans les colonnes du Parisien. Sa réponse est sans appel, c'est "grotesque".
L'histoire remonte à fin 2020, lorsque l'association des journalistes lesbiennes gay bi trans et intersexe pointe du doigt les multiples "propos discriminants" tenus par la bande de Laurent Ruquier et décide d'alerter le CSA.
Une polémique que l'animateur balaye d'un revers de main, la qualifiant de "grotesque". Il s'est indigné: "D'un côté, on a été visé par une association de journalistes LGBT qui disait qu'on allait trop loin, de l'autre, Jean-Jacques Peroni s'est plaint que l''on ne pouvait plus rien dire'. Il n'y a pas meilleure démonstration, je dois bien me situer entre les deux" s'est positionné l'humoriste.

Pour Laurent Ruquier, "tout dépend de qui parle"

Conscient que l'époque change, le journaliste rejette ces accusations. "L'humour a évolué, bien sûr. On ne peut plus dire ce qu'on disait avant et c'est tant mieux. Mais affirmer que Les Grosses Têtes puissent être considérées comme antisémites ou homophobes, là, ça devient grotesque".

Et d'ajouter: "Tout dépend de qui parle, comment c'est dit. La même blague faite aujourd'hui par Élie Semoun ou Dieudonné est acceptable par l'un et pas par l'autre, c'est un fait. Une blague entre homos, comme on en fait parfois avec Jeanfi, Christophe Beaugrand, Steevy ou moi aux Grosses Têtes, ça ne devrait gêner personne", a-t-il confié.

Ruquier pointe du doigt les réseaux sociaux

L'humoriste constate qu'"oser faire rire est de plus en plus en difficile" et met en cause les réseaux sociaux: "Le problème, c'est les réseaux sociaux qui s'emballent et l'usage qu'en font les journalistes ou les gouvernants. On voit bien que la moindre blague, le moindre commentaire humoristique est à la merci d'un lobby, d'une association".