De nombreux retraités perdent cette aide après avoir retrouvé l'amour et il n'est plus possible de faire marche arrière

La vie ne s'arrête pas à la retraite. Sorties, voyages, bénévolat, activités créatives, petits-enfants, les retraités ont un quotidien bien rempli. Ils sont aussi nombreux à faire de belles rencontres et à retrouver l'amour. Certains, même veufs depuis des années, sautent le pas du mariage et s'engagent dans une nouvelle vie à deux. L'amour n'a pas d'âge ! Mais ce remariage n'est pas sans conséquence sur le plan financier.

Lorsqu'il devient veuf, le conjoint survivant fait face à un certain nombre de démarches, auprès de l'Assurance maladie, des établissements bancaires, des assurances. Outre l'organisation des obsèques, il faut ensuite clôturer les comptes, résilier des abonnements, organiser la succession. Dans certains cas, l'époux survivant peut bénéficier de ce qu'on appelle la pension de réversion. Elle lui permet de percevoir une partie de la pension de retraite du conjoint défunt, dont le montant varie en fonction de différents facteurs (âge, conditions de ressources, nombre d'enfants etc.)

Mais attention, certains retraités perdent cette pension de réversion, s'ils choisissent de se remarier. Cela ne concerne toutefois pas les retraités affiliés au Régime général, c'est-à-dire à l'assurance de base de la Sécurité sociale, mais uniquement ceux qui perçoivent une retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco. En effet, elle n'est pas versée en cas de remariage et, si la pension de réversion était versée avant le remariage, elle est définitivement supprimée. C'est évidemment un élément à prendre en compte lorsqu'on touche soi-même une petite retraite. La solution peut alors être de contracter un PACS, car il n'aura aucun effet sur le versement de la pension de réversion de l'Agirc-Arrco, cette dernière n'étant pas soumise à des conditions de ressources.

Attention : c'est en revanche le cas de la pension de réversion du régime général, la conclusion d'un PACS peut donc en modifier les conditions de versement. En cas de doute, il est recommandé de consulter un conseiller retraite ou un notaire pour évaluer précisément l'impact d'un remariage sur les aides perçues. Parfois, une simple précaution suffit à préserver ses droits sans renoncer à ses choix de vie.