Natacha Régnier : "J'aimerais jouer dans une comédie musicale"

Sourire riche de mystère, douce blondeur et regard clair, cette actrice belge au teint de porcelaine a souvent malmené son physique de poupée à travers des choix de carrière osés. Filmographie exigeante, performances à l'avenant, Natacha Régnier a marqué de son aura "La Vie Rêvée des Anges" d'Erick Zonca, "Les Amants Criminels" de François Ozon, mais aussi "La Raison du plus faible de Lucas Belvaux ou encore "Les Amitiés maléfiques" et "Intrusions" d'Emmanuel Bourdieu. Pari culotté, elle incarne sur petit écran une figure de l'Extrême-droite face à Gérard Depardieu et Benoît Magimel dans la série française "Marseille", diffusée sur Netflix. Rencontre à Beaune.

Natacha Régnier : "J'aimerais jouer dans une comédie musicale"
© Festival de Beaune

Votre première émotion sur grand écran ?
Natacha Régnier :  Le Passe-Muraille, avec Bourvil, découvert au cinéma en famille.

Un fantasme d'adolescente ?
James Dean dans A l'Est d'Eden d'Elisa Kazan.

Le moteur de votre carrière ?
La curiosité.

Qu'est-ce qui vous anime devant une caméra ?
La recherche de l'émotion la plus juste par rapport à la scène.

Qu'est-ce que vous n'avez pas encore "réalisé" ?
J'aimerais jouer dans une comédie musicale et réaliser une film, justement.

Qui est votre modèle dans le métier ?
Meryl Streep, pour sa capacité d'incarnation.

Quel film souhaiteriez-vous me conseiller ?
Le magnifique Three Billboards, Les Panneaux de la vengeance pour la force des émotions

Quel trophée pourrait-on vous décerner ?
Celui de la maladresse, je me cogne partout.

Quel est votre talent caché ?
Mon énergie, ma puissance de vie que je cache derrière une grande sensibilité... Et je suis plutôt douée pour naviguer en bateau, à la voile.

Qui serait votre partenaire idéal pour un baiser de cinéma ?
Adrien Brody

Qui seraient les héros d'un bon policier ?
Sami Bouajila serait le flic et Jérémie Renier, le bandit.

Avez-vous déjà été hors-la-loi ?
Oui, j'ai roulé dans Paris avant d'avoir le permis de conduire.

A part les thrillers, qu'est-ce qui vous angoisse ?
Ce genre me plaît, j'apprécie la tension, le suspense des polars... A la ville, je suis d'un naturel très joyeux et je ne comprends pas les pulsions de violence. L'agressivité, la brutalité dépassent mon schéma de pensée.