Cette qualité que je piquerais bien à mon mec

Ce qui nous attire chez l'autre, c'est bien souvent le trait de caractère que nous n'avons pas. Une envie de l'imiter, de changer... Cinq filles nous racontent la qualité qu'elles envient à leur mec et comment elles s'en inspirent petit à petit pour... progresser.

Cette qualité que je piquerais bien à mon mec
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Ses petites attentions… pour lui-même
"Mon mec prend soin de lui, du moins il fait en sorte de se simplifier le quotidien, de vivre confortablement. Bref, il est sympa avec lui-même. Depuis que le kiné lui a conseillé de pratiquer plusieurs exercices par jour pour son dos, il s’exécute, ça lui fait du bien. Il n’oublie pas de remplir sa bouteille d’eau avant de dormir, il pense à charger son iPod… et moi, je le vois faire, et je me dis qu’il a raison d’être 'son meilleur ami'. Maintenant, au quotidien, je me demande : que conseillerais-tu à ta meilleure amie ? Et je me l'applique."
Léa, 28 ans

Sa facilité à dire "non"
"Ses potes lui demandent ses dispos de la semaine, il répond très facilement 'Je ne peux pas' alors que moi je culpabilise dès que je dis non pour… un soir. Quand il veut annuler une soirée, il envoie un message très laconique 'obligé d’annuler', ça lui prend une minute, il range son portable, il ne s’en veut pas, il ne craint aucune réaction, il mène sa vie, ses potes répondent 'ok'. Dès que je dois écrire un message qui me met mal à l'aise, je consulte mon mec qui m'aide à m'en foutre. Désormais, j'apprends à aller à l'essentiel et ne plus me justifier."
Emilie, 26 ans

Sa ténacité au boulot
"Parfois, j’ai envie de lui dire stop, j’ai peur qu’il s’épuise. Mais non, il tient le coup. Il bosse beaucoup, souvent, à fond, il est toujours à l’heure, il réagit vite et bien, il ne met d’affect dans son boulot. Moi, j’ai souvent du mal à m’y mettre, je tourne en rond, je perds du temps à m’organiser plutôt que de me lancer et une fois lancée, je regarde l’heure, je gigote, je me demande si je suis toujours aussi bonne qu’il y a une heure. Je voudrais avoir la résistance de mon mec. Pour progresser, je fais comme lui, je me mets devant l'ordinateur sans réfléchir, je ne regarde plus l'heure et mets une alarme qui m'indiquera quand m'arrêter. Cela me permet de plonger à fond dans ma mission."
Marion, 29 ans

Son franc-parler
"Il est du genre à rappeler le serveur parce que son plat est froid, à reprocher à quelqu’un dans le métro de rester assis alors que la rame est pleine… Parfois, je ne le comprends pas, je me dis 'pourquoi faire des histoires d’un rien ?' et d’autres, je me retrouve dans des situations où il faudrait l’ouvrir, parce qu’on me double dans la queue, parce qu’on me prête des propos que je n’ai pas tenus au boulot… L'ouvrir, ce n'est pas tellement moi. Mais j'ai essayé (bon d'accord, au téléphone, avec un service client). Ce n'est pas mon mec qui m'a aidée, il n'était pas là. Mais c'est de penser à son courage qui m'en a donné. L'ironie du sort, c'est que lui en a marre de 's'exciter sans arrêt', comme il dit. Il trouve que laisser couler, c'est bien aussi et que ça fatigue moins."
Mathilde, 30 ans

Son moment présent
"Nicolas est là où il est, quand il l’est, il vit l’instant, il n’est pas hier, pas demain. Moi, j’ai du mal à m’installer, à profiter de ce que je vis et à en prendre conscience. Je ressasse hier, j’anticipe demain, je réfléchis en permanence, je cadre mes journée… J’aimerais vraiment me concentrer sur le présent, pour me détendre et savourer. La bonne nouvelle, c’est qu’à ses côtés je parviens à lâcher un peu prise. Il est tellement dans le moment à me dire 'Oui mais ce problème, tu y réfléchiras en rentrant, là on est au cinéma, le film va commencer' que j’apprends petit à petit à m’octroyer des instants plaisir et des instants 'prise de tête'. C’est déjà bien de scinder…"
Eléonore, 34 ans