En mai, fais ce qu'il te plaît... au lit ! Ces pratiques sexo à tenter

Si les normes sexuelles qui nous empêchent d'oser et d'être nous-mêmes étaient le mois d'avril, alors en mai faisons ce qu'il nous plaît. Zoom sur nos petits blocages et conseils pour les surpasser. C'est en mai ou jamais !

En mai, fais ce qu'il te plaît... au lit ! Ces pratiques sexo à tenter
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Au lit, il y a un tas de trucs que l'on voudrait faire, et puis cette petite voix qui nous répète que "non quand même, tu ne peux pas". A la merci de nos croyances, des normes et d'un mode d'emploi (qui n'existe pas), cette petite voix nous freine dans nos élans. C'est dommage, parce que le plaisir se situe exactement entre nos envies et nos limites, autrement dit dans l'écoute de soi. Regardons de plus près nos désirs inavoués et voyons comment les découvrir d'un fil maintenant que le mois de mai est là, synonyme de légèreté, de nouveauté et de plaisir.  

En mai, si je veux, je me caresse seule devant mon (ou ma) partenaire

Parfois, le rapport sexuel a beau être délicieux, on est tenté de glisser notre main sur notre sexe, nos seins ou notre ventre, histoire de multiplier les plaisirs (ou d'aller droit au but). Seulement on n'ose pas toujours, de crainte que notre partenaire se sente exclu.e ou pas doué.e. En réalité, nous n'en savons rien : nous ne sommes pas dans sa tête mais seulement dans la nôtre. Alors écoutons au moins la nôtre, et découvrons alors qu'en plus de nous faire du bien en nous caressant, notre partenaire appréciera et le plaisir n'en sera que plus intense.

En mai, si je veux, j'initie un rapport dominant-dominé

Il faudrait "communiquer" et "s'organiser" (toi tu fais qui, le dominant ou le dominé ?), seulement on n'est pas très à l'aise. Qu'à cela tienne, on peut en discuter non verbalement au début de l'acte sexuel. Si on veut être dominée, alors pourquoi ne pas ramener soi-même ses mains derrière la tête, comme si elles étaient attachées ? Ou s'allonger au bord du lit et faire tomber sa tête à l'arrière ? Que de signaux clairs. Et à l'inverse, si on veut dominer, on prend légèrement les devants et on guette les signaux que notre partenaire nous envoie.

En mai, si je veux, j'arrête la pénétration

Considérée comme normale, voire incontournable dans les relations hétérosexuelles, la pénétration nous fige dans des rapports qui se construisent toujours de la même façon. Parfois, on aimerait zapper cette étape et redécouvrir le sexe dans ses détours, ses caresses, ses massages. Alors on n'attend pas, et pour ça, on ose dire "non attends, encore" si notre partenaire cherche l'entrée, et puis si besoin, on fait dans la métaphore : "J'aime bien être dehors, pas envie de m'enfermer, explorons encore le jardin, regarde comme il fait beau".

En mai, si je veux, je dis des mots crus

Les mots crus au bord des lèvres, on connaît bien. Mais bon, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Entre la peur de choquer, d'être trop vulgaire ou trop mièvre, on préfère l'option "se taire", pour du zéro dégât. Mais voyons les choses autrement : le risque de faire des dégâts est bien moins important que celui d'être frustrée. C'est vite vu : dans le fond, le plus confortable, c'est d'essayer, pas d'encaisser, et la bonne nouvelle, c'est qu'on n'est pas obligée de passer du silence à un truc super trash : allons-y degré après degré.

En mai, si je veux, j'allume la lumière et je nous mate

Comment ça, les hommes seraient visuels et pas les femmes ? C'est faux. On aime voir, regarder, observer. Le spectacle de nos corps et de nos sexes en pleine conversation est excitant. Alors en mai, oui, on allume la lumière - ou un bout de lumière selon les préférences de notre partenaire. On peut aussi choisir de faire l'amour entre chien et loup, quand la nuit tombe de plus en plus tard, et qu'un dernier rayon de soleil, résistant et décidé, pénètre dans la chambre et nous éclaire juste ce qu'il faut. Ne passons pas à côté du printemps, et encore moins à côté de nos désirs.