Sexo-coronavirus : quand le Covid-19 s'immisce dans notre lit

Qui l'eut cru ? Le coronavirus impacte notre quotidien, mais aussi notre vie sexuelle. Entre réserves de capotes comme de papier toilette, vente de sextoys en hausse et vidéos pornos avec masques et infirmières, c'est certain, le COVID-19 s'infiltre jusque dans notre intimité.

Sexo-coronavirus : quand le Covid-19 s'immisce dans notre lit
© 123RF

Face à la pandémie de Covid-19 qui traverse la France, l'heure est au confinement. Face à ces mesures qui redéfinissent nos habitudes et nous poussent à rester à la maison, il semblerait que nos vies sexuelles soient elles aussi touchées par le coronavirus. C'est marrant, parce qu'on n'aurait pas forcément imaginé que le sexe, aussi bon soit-il, fasse l'objet d'une préoccupation majeure. Mais puisqu'il faut de tout – et de tout le monde – pour faire un monde, voyez un peu comment le coronavirus incitent certains d'entre nous à faire des provisions coquines. Et ce n'est pas tout : l'industrie du porno semble également rebondir sur le virus, du moins les amateurs s'enjaillent de quelques vidéos qui mettent en scène le coronavirus…

Des réserves de préservatifs

Selon le site d'informations Reuters, les Chinois coincés chez eux achètent sur Internet des consoles de jeux, des tapis de Yoga, des livres et des préservatifs. Que de produits qui connaîtraient un pic de vente en prévision d'une longue période de confinement. Combler l'ennui, ça passe toujours par une salutation au soleil, une petite lecture et un rapport sexuel, c'est bien connu. Et en France ? Si on ne dispose d'aucun chiffre sur les capotes, on remarque néanmoins que la panique commence à vider les supermarchés. Les rayons de PQ sont pris d'assaut, idem pour la farine, les pâtes, bref les produits de première nécessité. Tout ça nous renvoie à la pyramide de Maslow : le sexe appartient à la famille des besoins physiologiques avec la soif et la faim. Mais il s'agit là de sexualité à des fins reproductrices… Allons-nous constater un pic de naissances dans 9 mois ?

Confinés avec un sex-toy

Les sextoys connaîtraient le même sort que les préservatifs. L'objectif ? Toujours le même. Se procurer de quoi multiplier les occupations "plaisir" pour supporter la vie entre quatre murs. Le jouet pour adulte Womanizer – un stimulateur de clitoris – a récemment communiqué son étonnement face à l'augmentation de ses ventes. La marque avance un accroissement des ventes 40% supérieur aux prévisions dans l'hexagone. Vrai ou pas ? Si la démarche de commander des sextoys dans ce contexte ne nous paraît pas irréaliste, elle nous questionne quand même : les gens sont-ils prêts à dépenser entre cent et deux cent euros pour s'encanailler en période de crise et mieux supporter une éventuelle mise en quarantaine ?

Des pornos remasterisés coronavirus

Autre fait, l'impact du coronavirus dans le monde du porno. Si les gilets jaunes avaient déjà fait l'objet de quelques vidéos, le Covid-19 est désormais un thème à succès, notamment sur Pornhub, comme a pu l'observer Vice. Ainsi, certaines vidéos nous offrent des acteurs – ou plutôt des amateurs – qui portent des masques. On peut aussi découvrir la vidéo d'une femme qui se masturbe, intitulée "Le coronavirus ne pourra pas la stopper", qui n'a de viral (au sens premier du terme…) que le titre. A croire que le mot fait frémir et que la peur reste une source d'excitation… Elles vont être belles nos soirées.

IMPORTANT : selon l'OMS, si les coronavirus ne sont pas transmis sexuellement, il est encore trop tôt pour savoir si le Covid-19 se transmet sexuellement. Pour autant, les baisers et les caresses représentent un risque puisque le virus se transmet par les postillons. Prenez vos précautions… et vos distances.