Le sexe dans les films ? Du cinéma pour 96% des femmes

Des moments hot, des acteurs hyper sexy pour des scènes de cinéma cultes... Oui mais, est-ce vraiment la réalité ? D'après une étude menée par le site britannique "Zava", seules 4% des femmes penseraient que le sexe au cinéma refléterait les relations intimes dans la vraie vie.

Le sexe dans les films ? Du cinéma pour 96% des femmes
© Roman Samborskyi/123RF

Une soirée pluvieuse, un couple qui vient de se disputer, des vêtements trempés, un baiser fougueux.... Et une folle nuit d'amour. Ça ne ressemble pas vraiment au quotidien, mais plutôt à notre comédie romantique préférée. Et pour cause, les scènes de sexe dans les films sont loin de la réalité !
Une étude scientifique britannique réalisée par le site médical Zava le confirme : 96% des femmes considèrent que les relations intimes au cinéma ne sont pas réalistes. Les chercheurs ont analysé 50 films tels que Dirty Dancing ou Pretty Woman puis ont interrogé 2 000 personnes sur les scènes de sexe apparues dans ces derniers. 

Sexe dans les films : orgasmes, préliminaires et préservatifs oubliés

Première incompréhension du sexe hollywoodien : la jouissance féminine. Si l'orgasme est souvent représenté au cinéma, et que 39% des scènes analysées montrent le plaisir ultime chez la femme, il est pourtant bien moins atteint en réalité. Seules 19% des sondées ont affirmé avoir un orgasme à chaque relation sexuelle.

Les préliminaires, quant à eux, sont trop souvent oubliés. Beaucoup de long-métrages font abstraction de cette étape, pourtant nécessaire dans un moment intime. Ainsi, 69%  des sondés ont déclaré que ces instants de connexion et de plaisir avec le (la) partenaire étaient importants avant la pénétration. 

Enfin, la question de la contraception (et des MST) se pose. Et le constat est sans appel : le préservatif est observé seulement dans 2% des scènes d'amour au cinéma. Un choix controversé lorsqu'on sait l'importance d'un moyen de contraception tel que le condom pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées. Dans la réalité, 20% des femmes ont confirmé l’utilisation d'une capote à chaque rapport.