"J'ai rencontré l'Amour à Noël" : et si l'homme de votre vie était sous le sapin ?

Si l'été est la saison d'amour, la période des fêtes est toute aussi propice à la rencontre… La preuve avec ces cinq histoires bourrées de magie (de Noël). Témoignages.

"J'ai rencontré l'Amour à Noël" : et si l'homme de votre vie était sous le sapin ?
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Rencontrer l'amour en été, sous un soleil brûlant, c'est possible. Mais le rencontrer en hiver et sous la neige, tandis qu'on remplit sa hotte de cadeaux et son ventre de chocolat, c'est possible aussi : la période des fêtes rime avec magie, bonheur, surprises… et parfois sexe. Et oui, en décembre, il n'y a pas que le Père-Noël qui bosse, il y a aussi Cupidon. C'est parti pour un remake de Love Actually !

Clotilde, 28 ans : "Le soir du réveillon, on s'envoyait des photos cochonnes"

J'ai rencontré Raphaël sur une appli de rencontre. On a commencé à discuter en septembre mais "sans plus". On échangeait de temps en temps. Quatre mois plus tard, à trois jours de Noël, mon colocataire et moi avons décidé de fêter Noël entre nous, avec un copain. Un minuscule pré-Noël entre amis. On listait nos bonnes résolutions pour 2016… En tête de liste, j'avais "rencontrer l'amour". A 23h, poussée par mes deux amis, j'ai écrit à Raphaël et lui ai proposé de me rejoindre… parce que "sait-on jamais". Et il a débarqué ! Je n'étais pas maquillée, j'étais même en jogging. Rien de romantique ou de séduisant. Quand je l'ai vu, j'ai tout de suite accroché. Il est resté dormir à la maison… et n'est reparti que deux jours plus tard, parce qu'il fallait que je prenne l'avion pour me rendre chez mes parents. A Noël, nous étions dans nos familles respectives. On ne cessait de s'écrire, on s'envoyait des photos de nos cadeaux, de nos plats, de nos tenues de Noël, et puis des clichés de nous… sans tenues de Noël. Quand j'ai quitté Paris après les fêtes pour rentrer à Nice, Raphaël m'attendait à l'aéroport avec un bouquet de roses rouges. Six mois après, on s'installait ensemble. Et pour fêter nos un an, il m'a demandé en mariage. On attend un bébé !

Anouk, 32 ans : "Notre premier baiser était pour la Saint-Nicolas"

J'ai commencé à avoir des vues sur Adrien au mois de novembre. C'était un collègue. Je l'aimais bien, on discutait de temps à autre et ma vie consistait à le chercher dans les couloirs de l'entreprise. Jusqu'à la soirée de Noël organisée par la boîte. Un gros Père-Noël servait des Mojito. Nous nous sommes tous les deux retrouvés au bar. L'occasion de discuter un peu, beaucoup… Cette sauterie nous a rapprochés. Quelque chose se tissait. Nous avons parlé des fêtes, de nos familles… Des sujets attendus mais qui ont le pouvoir de créer une certaine intimité. Nous avons décidé de nous revoir le lendemain. C'était la Saint-Nicolas. Nous avons pris un verre après le boulot et avons échangé notre premier baiser. Le week-end suivant, nous faisions les magasins ensemble pour l'achat des cadeaux. Nous avons dû nous quitter le temps des fêtes mais nos retrouvailles n'en ont été que meilleures. Le 29, on s'organisait un Noël chez lui, rien que tous les deux, avec un bon champagne… Souvenir inoubliable. Ça fait quatre ans que nous sommes ensemble et nous chérissons cette période.

Amandine, 38 ans : "J'ai commandé Franck au Père-Noël et il était sous le sapin !"

C'était il y a 13 ans (déjà)… Le 23 décembre, j'étais chez une copine. On riait bien et elle m'a inscrite sur un site de rencontres pour pimenter la soirée. A l'époque, c'était Lycos. J'ai discuté pendant trois heures avec un certain Franck. Ses photos ne m'emballaient pas, mais il était sympa. Je le voyais devenir un très bon ami, même si oui, au fond, j'espérais rencontrer l'amour. Un mois plus tôt, lorsque ma mère m'avait demandé ce que je voulais pour Noël, j'avais précisément répondu : un mec de plus de trente ans, fou et sérieux à la fois ! Mais bref, sur le coup, je n'ai pas imaginé une seconde que Franck serait MON cadeau. Le 24 au soir, je me suis connectée dans la nuit, après le réveillon. On a encore discuté. Il avait également terminé de dîner. Dans l'élan, et parce que c'était Noël, je lui ai dit de passer. Ma mère et ma sœur ont fini par dire oui, même si elles trouvaient ça un peu dingue (ma sœur a suggéré que l'on se munisse de couteaux de cuisine au cas où…). Quand il est arrivé, j'ai radicalement fondu. Il me le fallait. Absolument. Pour une nuit ou pour la vie, je n'en savais rien. Il avait une bouteille de champagne, qu'on a dégustée "en famille". Ma mère et ma sœur l'ont adoré. Moi aussi. Le lendemain soir, on se revoyait. Le 28, j'étais installée chez lui. Quinze jours plus tard, on s'envolait pour Venise. Au départ, notre entourage nous disait que c'était fou, que ça allait très vite… Certes, mais nous étions heureux et prêts ! On vient de fêter nos dix ans de mariage et nos treize ans d'histoire, et nous avons deux enfants. Une histoire incroyable, un cadeau tombé du ciel. La magie de Noël quoi !

Laura, 34 ans : "J'ai retrouvé mon amour d'enfance le 25 décembre"

Ado, j'étais amoureuse de Stéphane. Et Stéphane était amoureux de moi. Une histoire en dents de scie, comme elles le sont souvent à cet âge : on se tournait autour au collège mais nous étions timides. Au lycée, nous sommes restés un an ensemble. Il faut savoir que nous habitions la même rue et que nos parents étaient très copains. Ils le sont restés, d'ailleurs, si bien qu'il m'arrivait de croiser Stéphane quand je rentrais au bercail. C'est arrivé deux trois fois, question de mauvais timing, de vies chargées. Je savais qu'il avait quelqu'un, parce que ma mère aimait beaucoup me raconter la vie des voisins. Et puis il y a deux ans, ses parents ont proposé au mien de venir "prendre le café et la bûche" le 25 décembre dans l'après-midi. La grande sœur de Stéphane venait d'accoucher, disons que c'était l'occasion de nous présenter le bébé et de fêter cet heureux événement. J'ai revu Stéphane. On a discuté, comme parfois, mais quelque chose était différent. Enfin deux choses étaient différentes : il était célibataire depuis six mois et c'était Noël. L'ambiance était chaleureuse, tout le monde riait, partageait, et je pense que cette atmosphère y est pour quelque chose dans nos retrouvailles. Nous étions bien tous les deux, malgré les regards de nos parents, un peu trop enthousiastes et donc gênants... Le lendemain, Stéphane est reparti pour Paris, moi pour Lyon. Mon cœur s'est brisé, souvenir de nos dix-huit ans. Mais cette fois, on n'allait plus se quitter : huit mois plus tard, après une série d'allers-retours, j'ai trouvé un poste à Paris, je l'ai rejoint. Désormais, nous fêtons Noël avec nos parents, et cette fois, ce n'est plus par hasard ! Et lui qui n'aimait pas trop Noël… il adore ça !