4 choses à faire pour rencontrer quelqu'un à la rentrée lorsqu'on est célib'
Le célibat vous enveloppe comme une seconde peau, sauf que vous préféreriez vous trouver dans les bras d'un homme. Que faire pour trouver l’amour, maintenant que les vacances sont finies ? Quatre conseils.
Cet été, vous aviez bon espoir : vacances entre copines, sorties, plages, peau bronzée. Forcément, vous alliez faire des rencontres. Car oui, même l'été, on peut vivre une relation durable qui passe ensuite les saisons. Sauf que le ciel bleu vous a comme zappée : à part trois coups de soleil qui brûlent sous la douche et un Robert avec qui vous avez flirté un soir sans suite, rien. Mais rien. Et ça fait bien des mois que vous qualifiez votre vie amoureuse de "désert affectif", ajoutant "je n'ai rien à raconter moi". Dans votre voix, de la peine, dans votre cœur, des bras baissés. Comment faire pour que la rentrée, qui rime avec bonnes résolutions et nouvelle vie, vous apporte un bonheur amoureux d'un mètre quatre-vingt ?
Je tue le négatif et le laisse derrière moi
Qu'est-ce qu'on aime se répéter que notre vie amoureuse est un désastre, en entrant dans les moindres de détails : les ruptures bien saignantes, les types qui n'ont jamais rappelé alors que ça semblait bien parti, les relations éphémères qui finissent de nous achever… Que du bon, du qui nous fait dire "que c'est la misère et que ça le sera toujours". Penser ainsi c'est se tirer une balle dans le pied. On vit l'échec, on le porte sur nous, on l'imagine à chaque coin de rue alors la prochaine rencontre, même si elle se pointe avec un grand sourire et un avenir possible, on la détruira sans même s'en apercevoir, persuadée que rien ne vaut le coup. Par pitié, on laisse le passé au passé. Il est révolu, qu'est-ce qu'on peut bien faire ? Rien. A part se projeter à demain qui est bourré de promesses. On s'ouvre (nous et nos yeux) et on garde la pêche !
Je prends soin de ma petite personne
S'occuper de soi est une clé pour mieux trouver l'amour. Car sinon, on semble déjà être la moitié de quelqu'un puisqu'on attend que l'autre vienne nous sauver. Etre soi, entière, et comblée par son petit quotidien, c'est bien plus attrayant qu'un regard de désespérée prête à ouvrir à sa porte. Donc en plus d'être positif, on se concentre sur sa personne, ses passions et ses sources de bonheur. Hors de question de se soumettre à la recherche de l'amour, on est bien plus fine que ça. On mène sa barque tranquille : on prend ses bains, on écrit parce qu'on aime ça, on lit, on fait des projets, d'appartement ou de boulot, on va à la danse et au judo, on enchaîne les films au cinéma. On apprend à se reconnaître et on sait ce qu'on veut, sans avoir l'air toujours disponible comme une petite coquille vide. Parce qu'on n'est pas comme ça ! On ne va pas le devenir simplement de trop attendre un prince.
Je revois mes (grosses) exigences à la baisse
Le problème vient peut-être de là : on se plaint sans cesse de ne pas trouver l'amour, ou du moins de ne pas tomber sur des hommes qui nous font envie d'aller plus loin, mais est-ce qu'on les regarde bien ? Assez pour pouvoir conclure au bout de trois échanges que ça ne va pas le faire ? "Il a dit "lol", tu comprends, c'est impossible pour moi." On se plante ! Il y a des garçons supers qui font des fautes d'orthographe, des garçons plein de caractère (on adore) qui au départ s'écrasent pour ne pas effrayer la dame, des garçons collants qui s'y prennent comme des manches parce qu'ils pensent que c'est ainsi que ça marche et qui retrouvent leur indépendance une fois la relation en marche. Alors crotte : on arrête de croire qu'un homme qui ne remplit pas tous nos critères rapidement est une mauvaise pioche, parce qu'il faut du temps pour être soi-même parfois. Et même si certains défauts apparents ne s'estomperont pas comme ça, qui nous dit que d'une part, on ne va pas finir par les trouver attendrissants et que d'autre part, sous ces défauts, ne se cachent des qualités insoupçonnées qui vont nous renverser de bonheur ?
J'écoute un peu moins mes amis
Entre celle casée depuis cent ans qui répète que le bon, on le voit d'un regard, et celle qui désespère d'être seule et brandit à tout-va que les hommes sont tous de parfaits connards, pas facile de trouver l'amour... prisonnière de clichés. Chacune pense bien ce qu'elle veut et tant mieux si Sophie a ressenti une évidence dans les yeux de Paul et tant pis si Chloé a décidé de se fâcher avec la gent masculine. On ne doit pas tenter de s'accrocher à leur propos pour comprendre notre situation, non plus pour développer la prochaine. Alors stop aux remarques qui ne nous conviennent pas et nous désorientent. Stop aussi aux conseils qu'il faudrait soi-disant appliqués parce qu'ils ont fonctionné sur d'autres : "fais la morte, il doit courir". Non… si on a envie d'appeler, on le fait ! On pense par soi-même, ça fait le plus grand bien et c'est comme ça qu'on ouvre les portes : avec ses clés !