Marine Le Pen, l'enjôleuse

La Frontiste est une grande séductrice. Phénomène troublant pour une candidate d'extrême-droite, c'est à gauche qu'elle penche la tête, c'est le côté gauche de son visage qu'elle présente, c'est de l'œil gauche qu'elle regarde... Autant de signes qui montrent que Marine Le Pen essaye de charmer son auditoire. Pas cheftaine dans sa gestuelle, elle est dans une communication douce et harmonieuse : corps et cou tendus vers son allocutaire, plissements d'yeux, mains participatives, poignets ascendants, pas d'auto-contact...

Sans assouplir les positions de son paternel, Marine Le Pen apparait plus tempérée, plus à l'écoute, moins agressive. Mais elle pousse le vice jusqu'à "trop" sourire. Un sourire forcé, un sourire "social" qu'on reconnaît à l'absence de pattes d'oie sur les tempes. 

Est-ce que l'envoûtement opère ? A trop vouloir plaire, on peut refroidir les ardeurs...