Jean-Luc Mélenchon, le cador
Décryptage : gestes et non-dits des politiquesBrillant tribun, Jean-Luc Mélenchon est aussi un débatteur cynique, qui "aboie" ses arguments et laisse apparaître "une lèvre de chien" : une légère remontée de la lèvre supérieure sur le côté droit : signe d'agressivité et surtout de mépris. Sur le côté gauche, la commissure des lèvres tend à descendre, soulignant l'amertume. La bouche, révélatrice des non-dits, ne pouvant faire l'objet d'un contrôle conscient, imprime comment nous vivons la relation aux autres.
La tête du candidat du Front de Gauche est légèrement relevée (on parle d'un axe capital est "sagittal supérieur"), signe que l'autre est toisé, mis à distance. Entre ses yeux, une ride marquée dite "de l'anxieux", révèle l'émotivité derrière la provocation.
Pour capter l'intérêt de l'opinion publique, les gestes sont élevés comme souvent chez les candidats les plus idéologues, et marquent le degré d'association au discours. Plutôt que de situer au niveau du thorax, les mains sont mobilisées au-dessus des épaules, signe d'un tempérament autoritaire. Héritage primatologique (des grands singes) : chez monsieur Mélenchon, le poings se ferment souvent, révélant la force combative, mais aussi la colère.