La plus jeune skippeure inscrite au Vendée Globe 2024 lance un appel aux dons pour réaliser son rêve

Qualifiée et prête à participer au Vendée Globe 2024, Violette Dorange fait appel à la générosité des entreprises et de ses supporter-rice-s pour l'aider à financer sa course. Sans quoi, elle ne sera pas sur la ligne de départ.

La plus jeune skippeure inscrite au Vendée Globe 2024 lance un appel aux dons pour réaliser son rêve
© Sebastien SALOM-GOMIS/SIPA

"Je ne peux pas participer au Vendée Globe 2024". La jeune skippeure Violette Dorange, 22 ans, lance un véritable appel à l'aide pour boucler le budget qui lui permettra de participer à la compétition maritime. C'est dans une vidéo d'1min15 publiée sur les réseaux sociaux que la jeune navigatrice a annoncé qu'il lui manque toujours 50 % du budget pour participer à la course de voiliers en solitaire. Celle qui s'est lancée le défi d'être la plus jeune participante de l'histoire compte aujourd'hui sur les dons des entreprises et des particuliers pour prendre le départ de la course aux Sables d'Olonne le 10 novembre 2024.  

Après une traversée de la Manche en Optimist à seulement 15 ans et trois Solitaire du Figaro, Violette Dorange est déjà devenue la plus jeune navigatrice à avoir traversé l'Atlantique en solitaire à bord de l'Imoca DeVenir. Aujourd'hui, la Rochefortaise souhaite réaliser son rêve et, par le même temps, soutenir la fondation des apprentis d'Auteuil grâce à son projet. "C'est pourquoi je fais appel à vous !", conclue la jeune femme.

Trop peu de femmes en mer

Au total, six femmes sont inscrites au Vendée Globe 2024, sur 44 candidat-e-s. Un chiffre très bas, qui reste similaire sur les autres courses. Sur 138 skipper-eure-s, seules sept femmes avaient participé à la Route du Rhum 2023, un chiffre égal à celui de 2022. "Je trouve ça même un peu tristoune, dans la mesure où quand on fait de la voile en club, il y a autant de filles que de garçons. Ça veut dire qu'on perd les filles quand ça monte en performance", avait alors regretté la navigatrice rochelaise Amélie Grassi, dans un communiqué officiel de la course. Un problème d'égalité qui se retrouve dans d’autres disciplines, comme les sports de haute montagne, où les femmes ne représentent que 2 % des guides