Taxis, VTC et Agnès Saal, dans le viseur de Twitter

Ces derniers jours, les taxis sont au centre de l'actualité, qu'il s'agisse du conflit les opposant aux VTC ou du nouveau scandale impliquant Agnès Saal. Une actu croisée qui n'a pas échappé à l'œil aiguisé des internautes sur Twitter.

Depuis quelques jours, l’affrontement entre chauffeurs de taxis et conducteurs de VTC (voiture de transport avec chauffeur) se durcit. Les professionnels du secteur sont opposés à la mise en place de ce nouveau service de transport entre particuliers. Les altercations se multiplient à Paris, Lille ou Marseille et les clients sont parfois victimes de ces tensions exacerbées.
C’est le cas d’Alexandre. Dimanche 21 juin, aux alentours de 2 heures du matin, le jeune homme de 27 ans sort d’un séminaire avec des amis et se met en quête d’un taxi. Alors qu’il s’apprête à monter dans un véhicule affichant sa disponibilité grâce à sa lumière verte, le chauffeur lui répond qu’il est en grève. Quand Alexandre demande pourquoi la lumière est allumée, il reçoit des insultes. Le jeune homme rétorque qu’il comprend mieux pourquoi certains utilisateurs se tournent vers Uber, l’application qui met en contact passagers et conducteurs de VTC. Le ton monte et quelques secondes après, Alexandre est passé à tabac par deux hommes : il affirme qu’il s’agit du chauffeur de taxi et d’un de ses collègues. Le bilan est lourd : son nez est fracturé et la moitié de son visage pourrait rester insensible. La photo de son visage tuméfié a été largement relayée sur Internet.
Cette histoire a été abondamment commentée dans les médias et les réseaux sociaux s’en sont emparés, entre partage d’anecdotes, réactions indignées et course au bon mot. Sur Twitter, @ulyss3 ironise : "Face à la pression des taxis, Uber fournit maintenant casque et gilets pare-balles à ses chauffeurs et clients".

@KidMeccano, lui, considère que les taxis "veulent l’Uber et l’argent d’Uber".

Toujours sur le ton de l’ironie, les twittos ont fait le rapprochement entre la grogne des taxis et les notes de frais d’Agnès Saal. L’ancienne présidente de l’INA a été contrainte de démissionner fin avril après la révélation de 40 000 euros de frais de taxi impayés. L’Express en a ajouté une couche cette semaine en révélant qu’elle avait déjà à son actif une ardoise de 400 000 euros à l’époque où elle travaillait au Centre Pompidou, entre 2007 et 2014. Soit environ 150 euros de course… par jour ! Sur le site de micro-blogging, @WeillClaude résume assez bien la situation : "Le coup dur pour les taxis, c’est pas Uber, c’est la démission d’Agnès Saal". D’autres twittos ont proposé de la consacrer comme la sainte patronne des taxis. 

"Les taxis bloquent les aéroports franciliens et les portes de Paris"