Coucher avec plus de 20 femmes : un remède (macho) contre le cancer de la prostate

Selon une récente étude canadienne, multiplier les conquêtes réduirait le risque de cancer de la prostate. Et puis quoi encore ?

Voilà un article à ne pas montrer aux hommes : selon une étude menée par l'Université de Montréal et des professeurs de l'Institut Armand-Frappier (INR) du Québec, être un bourreau des cœurs pourrait bien être une solution contre le cancer de la prostate. 
Eh oui mesdames, vous ne rêvez pas. Selon d'éminents scientifiques, le remède à ce fléau masculin pourtant très sérieux ne serait autre que d'avoir au cours de sa vie au moins vingt amantes différentes.
"Les données tendent à démontrer que le nombre de partenaires sexuels aurait un impact sur l'apparition du cancer", explique ainsi le compte-rendu de l'étude, publié sur le site de l'INR. Et attention, "les hommes qui ont affirmé n'avoir jamais eu de relations sexuelles couraient un risque presque deux fois plus élevé d'être atteint d'un cancer de la prostate que les autres qui en ont eues."
Si l'on en croit cette brillante étude, un homme qui se serait adonné aux plaisirs de la chair avec plus de vingt femmes verrait donc le risque d'être atteint du cancer de la prostate réduit de 28 %.
Le professeur Marie-Elise Parent affirme qu'"il est possible que le fait d'avoir eu plusieurs partenaires sexuelles féminines se traduise par une fréquence d'éjaculations plus élevées, dont l'effet protecteur contre le cancer de la prostate a été observé précédemment dans des études de cohorte". Et tant pis pour les homosexuels.
Malheureusement, l'étude ne dit pas pourquoi les rapports avec différentes partenaires seraient préférables à des parties de jambes en l'air répétées avec une seule femme, ou encore à de multiples plaisirs solitaires.
Quitte à plaisanter sur le sujet, on préfère quand même regarder des photos de moustachus grâce à l'initiative Movember. 

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Image tirée de la série Desperate Housewives © ABC Studios