Le livre de Valérie Trierweiler s'arrache littéralement

Plus qu'un carton plein, un vent de folie. En tête des pré-ventes depuis mardi sur Amazon, le livre choc de Valérie Trierweiler "Merci pour ce moment" (Les Arènes) remporte un succès démesuré en librairie. Du jamais vu à en croire l'AFP...

Les confidences de l'ex première-dame de France sur sa relation avec François Hollande détrônent le best-seller des cinq dernières années, Cinquante Nuances de Grey , et s'offre un démarrage digne de la saga Harry Potter. Au premier jour de sa parution, l'ouvrage vendu 20 euros et tiré à 200 000 exemplaires affole les compteurs. "Merci pour ce moment", placé en tête de gondole, s'est tellement bien vendu que ce soir les présentoirs sont vides.
D'après Europe 1, la Fnac assure d'ores et déjà qu'il s'agit du "plus gros démarrage depuis cinq ans", selon le pointage national du groupe arrêté à 12H30.
En Province, aussi, c'est la ruée vers le récit de Valérie Trierweiler. "On a démarré très fort dès l'ouverture", a indiqué Isabelle Roibet, directrice de la librairie Decitre à Lyon. "J'ai vu des clients prendre trois ou quatre livres à la fois. C'était majoritairement des femmes, entre 40 et 50 ans", a-t-elle raconté à l'AFP

Le Furet du Nord, à Lille, est confronté à une rupture de stock. "Tout est parti en une demi-heure", a expliqué une vendeuse de la librairie-phare des Flandres.

Chez Le Failler, une grande librairie de Rennes, les exemplaires étaient tous partis en début d'après-midi. "On est face à un phénomène vraiment nouveau. Je n'ai aucun souvenir similaire", a assuré le directeur de l'enseigne, Dominique Fredj.

A Strasbourg, le bouquin "se vend comme des petits pains", observait une chargée de communication de la librairie Kléber. "Même si c'est courant pour des ouvrages touchant à la politique, les livres se vendent très rarement à ce rythme", a-t-elle ajouté.

De notre côté, pas d'engouement démesuré dans les rayons à la Fnac Saint-Lazare ou de queue monstre au moment de passer à la caisse... A l'inverse, le calme régnait en cette semaine de rentrée.