Nathalie Iannetta, une journaliste à l'Elysée
Proche de François Hollande, Nathalie Iannetta s'apprête à rejoindre le cabinet du président de la République. Portrait d'une journaliste qui gravit les marches de l'Elysée.
Les journalistes ont décidément la côte auprès du président de la République.
Alors que François Hollande effectue un ménage de printemps au sein de son cabinet, Nathalie Iannetta, jusque là journaliste pour Canal +, entre à l'Elysée par la grande porte.
Spécialiste de football, elle remplacera l'ancien champion de judo Thierry Rey, nommé à l'inspection générale de la Jeunesse et des sports, au poste de conseiller chargé des Sports et aura notamment en charge l'organisation de l'Euro 2016 de foot sur lequel le chef de l'Etat mise beaucoup.
Nathalie Iannetta, 42 ans, débute sa carrière en 1994 dans la presse écrite après une licence d'Histoire et une maîtrise de Sciences politiques à la Sorbonne. Elle travaille pour l'hebdomadaire Le Républicain de l'Essonne, puis intègre la rédaction de Canal + en 1995 pour l'émission L'Hebdo et la présentation des flashes d'informations. Deux ans plus tard, elle rejoint le service des sports de la chaîne pour présenter Le Journal du foot aux côtés de Vincent Radureau et Soir d'Europe avec Thierry Gilardi. Si Nathalie Iannetta oscille pendant des années entre information généraliste et spécialisation sportive, elle co-anime également l'émission Elysée 2007 lors des élections présidentielles de cette même année.
Elle prendra ses fonctions auprès de François Hollande le 16 juin, quelques jours après le début de la Coupe du monde au Brésil. Après 19 ans de bons et loyaux services au sein du groupe de la chaîne cryptée, Nathalie Iannetta est impatiente de rejoindre le palais de l'Elysée. "C'est lui [François Hollande] qui m'a proposé le poste il y a quelques semaines", a-t-elle confié au Parisien. L'ex-journaliste se réjouit de voir sa carrière politique décoller en précisant n'avoir "aucune ambition particulière, aucune soif de pouvoir". Elle souhaite " juste essayer de montrer que le sport a un fort potentiel fédérateur et que le président de la République peut y être associé".