De la Journée de la Femme aux Journées des Femmes

Du 4 au 14 Mars se tiendra la deuxième édition des Journées des Femmes, organisée par le groupe Sorbonne Universités. L'occasion de faire le point sur la place des femmes dans la société.

Pourquoi organiser une Journée de la Femme lorsque l'on peut organiser les Journées des Femmes ?
C'est la question que s'est posée le PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) du groupe Sorbonne-Universités, qui permet à des universités, des grandes écoles et des organismes de recherche de mettre en cohérence différents dispositifs. Parmi ses membres fondateurs, Paris-Sorbonne, Pierre-et-Marie-Curie ou encore le Muséum national d'histoire naturelle.

Le but des Journées des Femmes est simple : rendre hommage à celles et ceux qui luttent pour les droits des femmes et réfléchir quant à la place de la femme dans la société. Car la place de la femme est bel et bien au cœur de l'actualité : projet de loi criminalisant l'avortement en Espagne, parité aux municipales, égalité professionnelle...

Ainsi, afin d'aller plus loin que la simple célébration des droits des femmes, des victoires et des avancées, les Journées des Femmes entendent faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et surtout fournir de véritables éléments de réflexion et d'analyse.  

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Affiche Journées des Femmes  © Site Sorbonne Université

Plusieurs manifestations sont donc organisées, non pas sur un jour mais sur dix, du mardi 4 au vendredi 14 mars.  Au programme : vernissages, expositions, rencontres, concerts, lectures, projections de films et discussions-débats, qui auront lieu dans les centres de Paris-Sorbonne et de Marie Curie. Diffusions, dénonciations, interrogations, tels sont les maîtres mots de ce programme chargé.

Selon Omar Kamara, médiateur au service culturel de Paris-Sorbonne, organiser une telle manifestation au sein d'un milieu étudiant est un choix judicieux : "Les jeunes ont soif d'apprendre, d'évoluer. Il s'agit là d'un vrai travail d'éducation. On aurait tort de penser que ce sont les personnes en place qui vont changer les choses. Le futur est entre les mains des étudiants d'aujourd'hui. Ce sont eux les acteurs de demain", confie-t-il.

Professionnels, étudiants, associations et particuliers sont attendus.