Le sexe, bon pour guérir la migraine

Pas ce soir, chéri... Contrairement aux idées reçues, faire des folies de son corps serait le meilleur moyen de soigner ses maux de tête. Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir prétexter maintenant ?

Vos paupières tressautent, vous avez des tensions dans les cervicales, une barre à la place du front ou carrément la gueule de bois ? Foncez sous la couette pour une sieste crapuleuse, une nuit torride ou un câlin olé-olé. Ce n'est pas Gégé, le meilleur pote de votre mari qui vous impose sa théorie, mais les conclusions d'une étude très sérieuse menée par les chercheurs allemands de l'Université de Münster et publiée dans la revue Cephalalgia.
Un panel de migraineux devaient répondre via un formulaire à des questions sur les effets positifs ou négatifs ressentis lors d'une relation sexuelle. Plus de la moitié (60 %) des personnes interrogées a reconnu que le mal de crâne s'était atténué.
Pour une personne sur cinq, la douleur avait même complètement disparu. Une efficacité proche de celle du paracétamol ou de l'aspirine.
"Nos résultats montrent qu'une crise peut être soulagée ou même stoppée grâce à l'activité sexuelle", ont précisé les scientifiques. L'explication ? Lorsqu'il y a excitation intense ou que le rapport physique aboutit à un orgasme, le cerveau sécrète des endorphines, les hormones du bonheur et du bien-être. Relaxantes, elles agiraient tout simplement comme un analgésique naturel sur le système nerveux.

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Faire l'amour, bon pour guérir la migraine © Dmitriy Syechin - Fotolia.com

Avant de vous jeter sur Jules à la moindre fatigue oculaire, de sortir string et porte-jarretelles lorsque vous êtes victime d'une névralgie, et de vouloir faire trembler le lit : sachez que 33 % des sondés ont déclaré que la même partie de jambes en l'air avait aggravé leurs symptômes.
Docteur, mon état a empiré... Les chercheurs le justifient par la possibilité que ces individus soient sensibles aux céphalées coïtales, des maux de tête violents liés à des spasmes des artères cérébrales qui apparaissent pendant ou après la jouissance.
La chimie du plaisir n'a pas finir de faire jaser...