Poursuivie par son tweet dévastateur

Ségolène Royal, victime de la 1ère gaffe de France, le 4 juillet 2012, à Paris.

Le message de soutien de la Première dame au candidat dissident Olivier Falorni, opposé à Ségolène Royal à La Rochelle, avait fait en juin l'effet d'une bombe. En 137 signes, la compagne de François Hollande s'était invitée dans la campagne des législatives et avait mis en difficulté son compagnon, qui avait promis de rompre avec l'ère Sarkozy et son mélange entre vies privée et publique. "C'était une erreur que je regrette", admet quatre mois plus tard l'ancienne journaliste politique. "Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas", assure-t-elle à propos de ce message sur le réseau social. 

Ce tweet a en tout cas entaché l'image de Valérie Trierweiler, selon un sondage Harris Interactive pour VSD. Moins d'un Français sur trois, 29% (-20 points depuis le Tweet), a ainsi une bonne opinion de la compagne de François Hollande, et quatre Français sur dix estiment que la vie privée du président a un impact négatif sur son image. Une nouvelle qui devrait plaire à Ségo.