Les fesses : nouvelle obsession des Californiennes

Une taille marquée et un fessier rebondi : telle est la nouvelle tendance aux Etats-Unis. A Los Angeles, les opérations du postérieur ont augmenté de près de 40 % en un an. Le must ? Le "transfert de graisse". Explications.

La beauté n'est pas une question de taille ou de poids mais de "répartition", assure le Docteur Ashkan Ghavami, qui a déjà opéré 700 personnes ravies de remodeler leur fessier avec la graisse de leur ventre ou de leurs poignées d'amour. Dans son cabinet au coeur de Beverly Hills, ce chirurgien esthétique s'impose comme un spécialiste du "rehaussement du fessier" par transfert de graisses, une alternative aux implants en silicone, qui rebutent encore certain(e)s client(e)s.
 

"Ce qui importe, c'est la forme, pas la taille. Le poids (du patient) ne va pas baisser", explique à l'AFP le docteur Ghavami, professeur à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et pionnier de cette technique qui consiste à aspirer le gras de l'abdomen et d'autres parties du corps gorgées de lipides - les bras, les cuisses, ou même les mollets - pour l'injecter dans les fesses, soit l'inverse d'une liposuccion.

Le médecin attribue l'intérêt du public pour cette nouvelle chirurgie esthétique, d'un coût variant de 9 000 à 16 000 dollars, à l'intérêt croissant des médias pour les chutes de reins vertigineuses de certaines stars - comme Jennifer Lopez ou Beyoncé. L'engouement est particulièrement sensible chez les Noires américaines, les Hispaniques ou les homosexuels et transsexuels de Los Angeles, une ville ou les faux cils, le botox, l'épilation laser et les liftings sont monnaie courante.

Silhouettes en poire et girondes au désespoir, avant de monter au bloc, sachez que la convalescence est longue et douloureuse. Impossible de s'asseoir ou de se coucher sur le dos pendant un mois. "Il faut souffrir pour être belle", dit l'adage. Au point de travailler à genoux et de dormir debout ?

"Les fesses : la nouvelle priorité des Californiennes"

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