Sara Forestier révèle son passé de femme battue

Sara Forestier était invitée lundi 9 mars dans "C à Vous" pour présenter le film " Filles de Joie ". L'occasion pour elle de confier que, tout comme son personnage, elle avait déjà été victime de violences conjugales.

Sara Forestier révèle son passé de femme battue
©  James McCauley/REX/SIPA

Invitée ce lundi 9 mars de l'émission C à Vous sur France 5 pour faire la promotion du film Filles de Joie, Sara Forestier a confié avoir déjà été victime de violence conjugale par le passé. "J'étais avec un garçon qui m'a frappée", a déclaré l'actrice de 33 ans.
Ces coups, encaissés, subis ont anéanti la jeune femme..., mais l'ont aussi poussée à accepter le long-métrage de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich, dans lequel elle joue l'une des protagonistes, également victimes de violences.
Ce drame, en salles le 18 mars, raconte l'histoire d'Axelle, Dominique et Conso, trois femmes qui travaillent dans une maison close. Un thème fort sur la situation des femmes en France qui l'a inspirée pour se confier sur son passé douloureux. "C'est la première fois que je m'arrête au bout de 30 pages et que je me dis que j'ai envie de faire ce film, a expliqué Sara Forestier. Le personnage vit les mêmes choses. Il y avait peut-être des choses dont j'avais envie de témoigner ", a-t-elle déclaré à Anne-Elisabeth Lemoine

Sara Forestier : "Ça met du temps de se reconstruire". 

Sara Forestier a raconté avoir porté plainte contre son compagnon de l'époque, quelque temps après les faits. L'actrice du film Le Nom des Gens évoque "des choses pas forcément dicibles ."Le sujet de l'emprise est un sujet extrêmement complexe et qui est très dur à expliquer avec des mots. Mon personnage s'est séparé de cet homme qui l'a battait, elle lui dit 'Tu n'as pas le droit d'être là.' Elle essaye d'imposer des limites, et en même temps, elle lui dit 'La prochaine fois j'appelle les flics'. Mais on se rend compte que la prochaine fois, c'est déjà trop tard", a-t-elle confié sur le plateau du talk-show .

Sara Forestier considère que la violence " met une forme de chaos dans son rapport à soi-même, le rapport à sa dignité, le rapport à l'autre". Et de conclure: "Ça met du temps de se reconstruire".