Vie pro : les femmes, le secret d'un bon groupe de travail

Selon une étude réalisée par le MIT et publiée le 16 janvier dans le New York Times, les femmes seraient un gage de réussite pour le travail de groupe en entreprise. Une enquête qui tombe à point nommé, alors que les dernières données du gouvernement sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes viennent de tomber.

Comment dynamiser l’économie d’une entreprise ? Avec des groupes de travail. Comment optimiser ces groupes de travail ? En y incluant des femmes. Et ce sont les scientifiques du très prestigieux MIT qui le disent !
Selon leurs recherches, les groupes de travail composés majoritairement de femmes seraient plus créatifs et plus efficaces que ceux qui ne comptent que des hommes.
«Le facteur d'intelligence collective n'est que peu corrélé à l'intelligence moyenne ou maximale des membres du groupe mais est corrélé à la sensibilité sociale des membres du groupe, l'égalité du temps de parole, et la proportion de femmes dans le groupe», explique le porte-parole de l’étude.
Les chercheurs affirment que c'est  la capacité des femmes à anticiper les besoins des collaborateurs qui prime ici. Une qualité qui, selon Derek Thompson, journaliste pour The Atlantic, n’est pas un trait de la personnalité mais une aptitude. Une bonne raison, donc, de s'entourer de femmes au sein d'une entreprise. 
Depuis 2012, la loi française oblige toutes les sociétés de plus de 50 salariés à respecter l’égalité femmes-hommes. Aujourd’hui, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, se félicitent de la progression continue du nombre d’entreprises couvertes par un accord ou un plan d’action relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Toutefois, si plus de 36,5% des entreprises ont déjà obtempéré, 45 entreprises se sont vues sanctionnées en novembre 2014 pour ne pas avoir signé d’accord ou défini de plan d’action au sujet de la parité en entreprise. 1356 ont également été mises en demeure pour le même motif.
Les entreprises qui ignorent cet avertissement s’exposent à une amende pouvant atteindre au maximum 1% de la masse salariale, mais le ministère affirme  que la «majorité d’entreprises mises en demeure ou pénalisées régularisent leur situation en quelques mois».