Alexandra, 39 ans, fonctionnaire, Rouvres

Vous arrive-t-il de penser à votre retraite ? Oui, lorsque le temps me manque pour faire tout ce que j'ai à faire, ou lorsque je souhaiterais m'impliquer dans diverses choses mais que je ne peux pas, faute de temps.

La préparez-vous ? Financièrement, oui.

Cette période vous angoisse-t-elle ou êtes-vous plutôt impatiente d'arrêter de travailler ? Elle ne m'angoisse pas, mais j'espère y arriver en bonne santé. J'aime mon travail, mais je sais que je serai contente d'arrêter de courir et de stresser.

A quel âge pensez-vous quitter la vie active ? A la soixantaine, voire peut-être à 65 ans selon la conjoncture économique.

Et si la retraite était un lieu ? La Corse

Un animal ? Un chat

Un objet ? Une chaise longue

Une activité ? La lecture

Une recette ? Des lasagnes

Que ferez-vous pour en profiter ? Je m'investirai dans des associations comme Les Restos du Cœur, pour lesquelles je ne peux pas faire beaucoup actuellement. Je prendrai le temps de lire, de jardiner, de voyager, d'aider mes enfants, et surtout, je passerai du temps avec mon mari et mes petits-enfants.

Avez-vous une idée du montant qui vous sera alors versé ? Pour notre couple, je dirais 3500€ par mois.

Pensez-vous que vous ferez plus attention à vos dépenses ? Bien sûr, il nous faudra restreindre notre budget, mais les crédits seront remboursés, les enfants auront sûrement un emploi, donc, cela devrait réduire automatiquement nos dépenses.

A quoi allez-vous devoir renoncer ? A une de nos deux voitures, mais de façon naturelle, puisqu'elles ne nous serviront plus.

Quels sont les menus plaisirs que vous vous accorderez ? Des repas au restaurant, des voyages...

Comment imaginez-vous votre vie intime ? Moins de stress, moins de speed pour tout assumer, donc, encore plus de sérénité dans notre couple. Plus de temps pour faire tout ce que l'on veut, cela entraîne une plus grande zénitude, donc, plus de temps à accorder à l'autre aussi.

Et vos relations avec vos proches ? Toujours aussi bonnes, peut-être plus constantes, toujours parce que l'on aura plus de temps à leur consacrer.