"Je suis fatiguée de lire ça..." : c'est la pire façon de commencer une lettre de motivation selon une experte
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"Je suis fatiguée de lire ça..." : c'est la pire façon de commencer une lettre de motivation selon une experte

Écrire une lettre de motivation, c'est déjà tout un programme. Mais démarrer du mauvais pied, c'est courir à l'échec. Une formatrice en recherche d'emploi met les points sur les i : certaines phrases d'accroche sont à bannir.

L'intro compte double. C'est ce que voit en premier la personne qui lit. C'est ce qui donne envie de lire la suite. Ou de refermer l'e-mail. Voilà pourquoi Chloé Ngassa, formatrice et fondatrice de Job Mentor, pousse un coup de gueule. Sur LinkedIn, elle le dit franchement : "Je suis fatiguée de débattre sur ce sujet. Mais vraiment…" Ce sujet, c'est l'importance de la lettre de motivation. Un document qu'il est, selon elle, impératif de bien rédiger. Et dans "bien rédiger", il y a une chose qu'elle répète souvent : tout commence par l'accroche.

Une accroche qui claque, qui montre qu'on s'est renseigné, qu'on a compris à qui on s'adressait. Son objectif : éviter les formulations qui plombent une candidature dès la première ligne. Parce que même si beaucoup de recruteurs zappent cette lettre, d'autres y tiennent. Et quand ils la lisent, mieux vaut qu'ils accrochent tout de suite. Premièrement, quand elle voit des lettres qui commencent par "Je m'appelle", "Je suis étudiante en...", elle lève les yeux au ciel. Pour elle, la lettre de motivation n'est pas là pour répéter ce qu'il y a déjà dans le CV. Ni pour exposer ses propres besoins. Elle est là pour montrer son envie de rejoindre une entreprise et ça doit se sentir dès la première phrase.

Outre ces banalités, il y a certaines intros qui, selon Chloé Ngassa, sont à bannir. Elle les a listées dans un carrousel publié sur LinkedIn. D'abord : "Actuellement, je souhaite…" Traduction : je parle de moi, pas de vous. Ensuite : "Votre annonce a retenu mon attention." Très bien, comme toutes les autres. Rien de neuf. "Je vous écris pour vous faire part de mon intérêt…" C'est l'évidence même. "Votre entreprise est un leader incontesté…" : c'est une flatterie vide si on ne précise pas pourquoi ça donne envie d'y bosser. "Je vous permets de vous adresser ma candidature…" : trop pompeux, trop formel, trop daté. Et enfin : "À qui de droit." Non. Il faut un nom. Un vrai destinataire. 

Chloé Ngassa attend donc d'une lettre qu'elle commence fort. Pas par une phrase tiède, automatique ou solennelle, mais par un vrai début de conversation. Direct, vivant, ciblé. Une accroche qui montre qu'on a compris l'entreprise, le poste, les attentes. Bref, oubliez les formules figées, soyez créatifs.