"Ça nous a évité une grosse erreur immobilière" : elle retire son offre grâce à un réflexe de dernière minute et évite le pire
Au moment de signer pour leur future maison, Lisa et son compagnon pensaient avoir trouvé le lieu idéal pour poser leurs valises. Mais un réflexe de dernière minute leur a évité ce qu'elle appelle aujourd'hui "la plus grosse erreur de leur vie".
Tout s'est joué en quelques heures. Lisa, 29 ans, conseillère en immobilier, n'est pas novice en la matière. Acheter une maison, elle sait ce que ça représente : une somme conséquente, des compromis et parfois une part d'inconnu à accepter. Ce qui ne l'empêche pas, comme tout acheteur, de se laisser emporter par l'émotion quand elle a visité ce bien dans une commune proche de chez elle...
La maison cochait presque toutes les cases : belle surface, petit jardin, cuisine ouverte, travaux déjà faits. Dès la première visite, c'est le coup de cœur. "On s'est tout de suite projeté. Le quartier avait l'air calme, la maison venait d'être repeinte, le propriétaire était sympa. On a fait une offre dans la foulée", explique-t-elle sur TikTok. Quelques jours plus tard, tout est accepté. Pourtant, une chose continue de lui trotter dans la tête. Le quartier, justement. Ils ne le connaissent pas si bien. Quelques balades en voiture n'ont pas suffi à se faire une vraie idée. Et elle commence à se poser des questions.
C'est là qu'un détail l'interpelle. Le nom de l'ancienne propriétaire figurait sur un document transmis par l'agent immobilier. "Je suis allée sur Facebook. Je l'ai cherchée." Elle trouve vite son profil, puis clique sur le nom du quartier pour explorer les groupes de voisins. "Tous les quartiers ont leur groupe Facebook aujourd'hui, c'est comme ça que les gens discutent des travaux, des événements locaux, des problèmes."
Elle est alors tombée sur plusieurs messages postés par l'ex-propriétaire. "La première chose que j'ai lue, c'est 'comment porter plainte contre mon voisin pour tapage nocturne'. Puis un autre post sur des ados qui sautaient dans son jardin, d'autres qui escaladaient les clôtures, des bagarres, des portes défoncées…" Elle n'évoquait pas simplement une mauvaise ambiance, mais bien des actes répétés, visiblement jamais résolus. "La maison en elle-même était nickel, mais le quartier, c'était tout le contraire. Et c'était visiblement ciblé sur leur maison. Je suis restée scotchée."
Lisa en a alors discuté avec son compagnon. "On s'est demandé : est-ce qu'on est prêts à vivre ça avec un enfant en bas âge ? Est-ce qu'on est prêts à ce que ça recommence avec nous ?" Très vite, la réponse est non. Ils contactent leur notaire, annulent l'offre, puis se remettent en recherche. "J'étais gênée d'avoir retiré l'offre. Mais franchement, j'ai bien fait. J'ai évité la plus grosse erreur immobilière de ma vie." Depuis, le couple a trouvé un autre logement et y a emménagé avec son fils. Comme le répètent régulièrement les agents immobiliers : le premier critère d'achat c'est la localisation !