Dans ce village, les maisons coûtent moins cher qu'un café - 40 sont encore en vente

Un village suspendu entre collines et oliviers, aux portes d'un parc naturel, propose de s'installer dans des maisons centenaires pour le prix d'une tasse de café au PMU du coin. Un bon plan immobilier ? Un piège à touristes ? Pas vraiment. Plutôt une bouffée d'air frais pour un centre-ville vidé de ses habitants, où les façades ferment les unes après les autres.

Le décor est typiquement italien, avec ses ruelles pavées, ses balcons en fer forgé et ses vieilles pierres baignées de lumière. Ce village, pourtant, se vide. Loin des grandes villes et de leurs promesses, il a perdu ses jeunes, partis chercher du travail ailleurs. Résultat : des dizaines de maisons abandonnées, parfois depuis des décennies, dans un état plus ou moins bon. Pour éviter qu'il ne se transforme en décor de cinéma désert, la mairie a dégainé une offre radicale. L'idée : relancer le cœur du village en attirant des nouveaux habitants. Pas forcément des Italiens. Tout le monde est bienvenu. Une seule condition : rénover la maison achetée. Une fois le contrat signé, les nouveaux propriétaires ont trois ans pour faire les travaux. Si vous n'avez pas prévu de poser vos valises, rien n'empêche d'en faire une maison de vacances ou une location. Le village ne dit pas non, tant qu'il redevient vivant.

À première vue, le prix semble ridicule. Mais il ne faut pas se tromper : les travaux peuvent coûter cher. Certaines maisons ont besoin d'un vrai coup de neuf. Toit à refaire, plomberie, électricité, isolation… Il faut être prêt. Le bon côté, c'est que la base est solide : la plupart des bâtisses datent du Moyen Âge ou de la Renaissance. Ce n'est pas une ruine, c'est un patrimoine. D'ailleurs, le village n'est pas juste une carte postale figée. Il y a des écoles, des commerces, des artisans, des restaurants. Et surtout, une vraie vie de quartier. En 2012, ce village a même été inscrit sur la liste des "plus beaux villages d'Italie". Une reconnaissance nationale qui n'a, toutefois, pas suffi à endiguer l'exode. Pour saisir cette opportunité, direction Penne, un petit village perché des Abruzzes, à 438 mètres d'altitude, dans la province de Pescara.

Plus de 40 maisons y sont encore disponibles à l'achat symbolique d'un euro. Vous l'aurez compris, c'est là, dans ce coin d'Italie, que les maisons coûtent moins cher qu'un café et se révèlent être une véritable aubaine pour les futurs investisseurs.