"C'est pour voir s'il est aussi passionné que nous" : ce patron teste les candidats de façon scandaleuse - et il s'en vante

Recevoir un texto à 22 heures d'un employeur potentiel peut sembler inhabituel et déplacé pour beaucoup, mais pour William Vanderbloemen, c'est une technique de recrutement. Vanderbloemen dirige une entreprise de recherche de cadres à Houston, et il utilise ce test de message pour évaluer la réactivité des candidats. Selon lui, la rapidité de réponse à un tel message augmente nettement vos chances d'être embauché (même si ce n'est pas une garantie, précise-t-il).

Il a mis en place cette technique, dit-il, après avoir embauché des personnes qui semblaient prometteuses lors des entretiens, mais qui n'ont pas "respecté les délais rapides de l'entreprise pour répondre aux clients", en particulier dans ses équipes commerciales et marketing. Il a donc décidé de mesurer la disponibilité et la rapidité de réponse de ses futurs employés avant même de les embaucher.

Mais Vanderbloemen ne se repose pas uniquement sur ce test. Il aime également pimenter l'entretien d'embauche avec quelques autres petites surprises, comme changer le lieu d'un entretien 30 minutes avant qu'il ne commence, pour évaluer la flexibilité d'un candidat. Bien qu'il ne le fasse pas systématiquement, il reconnaît que cela peut sembler intimidant venant de lui, étant donné qu'il est le patron (quelle lucidité).

Ces méthodes d'un autre âge sont complètement assumées par ce boomer heureux. Le fait d'être disponible même tard le soir et de répondre à 22h à son (futur) patron ? "Pour notre entreprise, en particulier certaines équipes au sein de notre entreprise, c'est un indicateur direct pour nous de savoir si vous avez la même passion que nous", a-t-il déclaré. Quelle jolie explication quand on veut couvrir des méthodes plus que discutables, à l'heure où l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est à juste titre de plus en plus recherché par les salariés. Vanderbloemen continue : "est-ce normal pour tous les métiers ? Non. Est-ce que ça marcherait dans toutes les entreprises ? Non". Merci Bill pour ce moment de lucidité in extremis, en tous cas.