Meubles fracassés et vomi : des ados de bonne famille saccagent une maison, la police les arrête grâce à un selfie

Au coeur d'une petite ville italienne paisible, des adolescents bourgeois n'ont rien trouvé de mieux à faire pendant le confinement que de dévaster une maison. Les dégâts s'élèvent à plus de 130 000 euros et ils ont été retrouvés... grâce à un selfie.

Meubles fracassés et vomi : des ados de bonne famille saccagent une maison, la police les arrête grâce à un selfie
© saskekun / 123RF / Photo d'illustration

Canazei, une petite ville située dans les Alpes Italiennes, a été le théâtre d'un acte de vandalisme choquant perpétré par un groupe d'adolescents pendant la période de confinement en décembre 2020. Ces jeunes, âgés de 14 à 16 ans à l'époque, ont causé des dommages évalués à 130 000 euros après avoir saccagé une maison privée.

Le frigo jeté du balcon, du vomi partout dans la maison

Selon les rapports, les adolescents, après une sortie hors-piste à ski, sont arrivés à une vieille maison sur la route menant à la forêt. Ils ont forcé la porte d'entrée et, une fois à l'intérieur, ont tout dévasté. Des meubles aux appareils électroménagers, en passant par les vitres et les lampadaires, rien n'a été épargné. Le réfrigérateur a même été jeté du balcon, et d'autres objets lourds comme un téléviseur ont été lancés par la fenêtre. Les dégâts n'étaient pas que matériels ; les adolescents ont également souillé le canapé d'urine et vomi dans différentes pièces de la maison. Ce qui a aggravé la situation, c'est que cet acte de vandalisme n'était pas un incident isolé. Les adolescents sont revenus à plusieurs reprises entre décembre 2020 et avril 2021 pour causer davantage de destructions.

Les ados se sont vantés dans un selfie d'avoir tout saccagé

L'identité des vandales a été révélée grâce à un selfie publié sur Facebook. L'un des adolescents a partagé une photo prise dans la maison saccagée, permettant ainsi aux enquêteurs de remonter jusqu'à lui et d'identifier le reste du groupe. Il semble que ce jeune ait été le cerveau de l'opération, convainquant les autres que la maison appartenait à son oncle et qu'elle était destinée à être démolie. Ce qui est encore plus surprenant, c'est que la plupart de ces adolescents sont issus de familles aisées, enfants d'entrepreneurs, de politiciens locaux et de fonctionnaires respectés. Les familles des prévenus, choquées par ce qu'elles ont découvert, ont exprimé leur profond regret. Beaucoup ont admis qu'ils ne s'attendaient pas à un tel comportement de la part de leurs enfants.

Les propriétaires réclament 130 000 euros de dédommagement

La Procura dei Minori di Trento a ouvert une procédure pénale contre le groupe. Sur les 17 adolescents initialement mis en examen, cinq ont été disculpés, laissant 12 adolescents face à des accusations. La première audience préliminaire, qui a eu lieu le 24 novembre, n'a pas abouti en raison de vices de forme dans l'acte d'accusation. La prochaine audience est prévue pour le 16 février 2024. Les familles des accusés tentent actuellement de négocier un accord financier avec les propriétaires de la maison pour éviter un procès. Cependant, il semble que l'offre faite par les familles soit nettement inférieure à la demande de dédommagement de 130 000 euros formulée par les propriétaires.