Un prêtre breton séropositif drogue et viole un ado de 15 ans rencontré sur Grindr : mise en examen, détails sordides

L'affaire secoue l'Eglise depuis l'annonce des faits. Un prêtre breton a été mis en examen pour le viol d'un adolescent de 15 ans rencontré sur l'application gay, Grindr.

Un prêtre breton séropositif drogue et viole un ado de 15 ans rencontré sur Grindr : mise en examen, détails sordides
© Unsplash

C'est l'affaire qui secoue, une énième fois, l'Eglise. Un prêtre breton nommé Yannick Poligné, âgé de 51 ans, qui officiait à Montfort-sur-Meu au sein du diocèse de Rennes (Ille-et-Vilaine) est soupçonné d'avoir drogué et violé un adolescent âgé de 15 ans dans une chambre d'hôtel parisienne, le 3 novembre dernier. Il a été mis en examen et écroué pour viol aggravé

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L'adolescent de 15 ans et le prêtre de 51 ans auraient entamé leur "relation" à l'aide de Grindr, une application bien connue de rencontres pour les hommes homosexuels. Ils se seraient ensuite retrouvés tous les deux dans la capitale, au sein d'un hôtel. Le jeune homme aurait consommé de la MDMA et une drogue qui se rapproche du GHB. Un état secondaire qui aurait donné lieu à un rapport sexuel non-protégé avec le curé. La victime, qui a décrit des "rapports brutaux" avec l'homme d'églisen'aurait cependant pas consenti à consommer de la drogue. Ces substances auraient donc été "administrées à la victime, à son insu, afin d'altérer son discernement et le contrôle de ses actes", selon le parquet, cité par France Info. 

Mis en examen pour "viol aggravé", "provocation de mineur à l'usage de stupéfiants", "mise en danger d'autrui" et "usage illicite de produits stupéfiants ", le prêtre Yannick Poligné a reconnu l'acte sexuel mais a nié connaître l'âge de l'adolescent au moment des faits. Selon plusieurs sources du dossier, le prêtre serait actuellement sous trithérapie car il serait séropositif.

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"Je veux assurer la personne victime de ma compassion et de mon entier soutien. J'ai assuré la justice civile de l'entière collaboration du Diocèse et signalé à Rome les faits afin de lancer en parallèle une procédure canonique", a déclaré, à la suite de l'annonce des faits, l'évêque Pierre d'Ornellas. 

" Vous avez mis votre confiance dans un prêtre qui pour vous a célébré les sacrements et prêché la parole de Dieu. Voila que soudainement, l'image que vous aviez de ce prêtre se brise. J'ai entendu votre douleur. Comment comprendre l'inacceptable ? (…) Comment parler aux jeunes que vous avez mission d'éduquer ?",  a déploré Mgr Pierre d'Ornellas. "Comme évêque, au nom de l'église, je vous demande pardon pour les souffrances et les défiances que cela engendre en vous."