Gérard Majax a "cru rêver": Macron l'appelle au téléphone, il le confond avec...

C'est l'une des sorties du président-candidat Emmanuel Macron qui a le plus retenu l'attention durant le débat de l'entre-deux-tours qui l'a opposé à Marine Le Pen ce 20 avril. Ce dernier avait invoqué le nom du célèbre illusionniste des années 1980 Gérard Majax pour répondre à son adversaire sur les chiffres du chômage. Un coup de projecteur auquel ne s'attendait vraiment pas l'enchanteur âgé de 78 ans et auteur d'une "quarantaine de livres, de boîtes de jouets, d'un dessin-animé et d'une pièce de théâtre". 

"Franchement, être cité avec de Gaulle dans un débat, c'est très amusant", a t-il déclaré à nos confrères du Parisien qui écrivent: "Le magicien regardait l'émission quand il a entendu son nom. Il est resté interloqué, d'abord. Puis se dit qu'il existe une corrélation entre " illusionnisme et politique. Il y a beaucoup d'illusion en politique. Quand ils parviennent à tenir leurs promesses, c'est bien".

Gérard Majax a "cru rêver"

Interrogé sur BFMTV, l'ancienne gloire de la magie a "cru rêver" quand il a entendu son nom. "Je me suis dit que j'avais dû mal comprendre. Vous savez, à cette heure-là, je suis un peu fatigué", a-t-il ironisé. "Vous savez, les politiciens sont aussi des magiciens, ils font apparaître et disparaître les choses", s'est-il amusé.

Comme le montre ce graphique ci-dessous, les recherches Google consacrées à Gérard Majax ont explosé durant les quelques minutes qui ont suivi. Car si le prestidigitateur qui intervenait tous les mercredis en 1994-1995 dans Le Club Dorothée sur TF1. est bien connu des plus anciennes générations, il l'est sûrement moins pour les plus jeunes de ceux qui étaient devant le débat.

Emmanuel Macron a appelé Gérard Majax

Interrogé cette fois par RTL, Gérard Majax a dévoilé que le président l'avait appelé en personne, dans la matinée du 21 avril, pour s'excuser de l'éventuelle gêne qu'il aurait provoqué en invoquant son nom. "Il m'a dit 'ça m'est venu comme ça, c'était tout à fait intuitif de citer votre nom. Je suis navré, car je vous ai fait entrer dans le débat sans l'avoir voulu'". Il poursuit son récit en racontant: "J'ai cru que c'était Laurent Gerra. Il voulait savoir ce que je devenais, comment ça allait, comment ça se passait ma vie, en disant qu'il m'aimait bien depuis longtemps, et que c'était l'occasion d'avoir de mes nouvelles".