Eric Zemmour : La maladie de sa mère, son "premier amour", pourquoi il "cassait tout"

Eric Zemmour a toujours eu une forte personnalité. Etant enfant, le jeune garçon, pourtant studieux, était fortement rebelle. Un paradoxe ambulant. "J'étais turbulent, insolent, courant partout. Je cassais tout. Il fallait que je joue au foot des heures par jour. En plus, j'étais premier de la classe. J'embêtais tout le monde parce que j'avais compris avant tout le monde", avait confié l'ancien chroniqueur de On N'est Pas Couché dans Le Matin.
La seule personne qui lui faisait peur à l'époque? Son père, préparateur en pharmacie puis ambulancier. "Il était très sévère et on le voyait peu. Le général de Gaulle a très bien théorisé là-dessus: le chef doit être secret et à distance. Il avait raison. Même les pères devraient être comme ça. On est trop présents aujourd'hui", avait-il également déclaré. Aujourd'hui, plus personne ne semble faire peur au polémiste qui enchaîne les propos déplacés et autres déclarations scandaleuses...

Eric Zemmour : ce qui était "dur à voir" avec sa mère

Enfant, Eric Zemmour a été choqué par la maladie de sa mère, son "premier amour", qui était diabétique. "Elle faisait des malaises hypoglycémiques, c'était très dur à voir. Il n'y avait pas de traitement. Elle partait tout de suite à l'hôpital. On était coupés pendant deux ou trois jours. On vivait avec mon petit frère chez mes grands-parents. Elle revenait et trois mois après repartait", s'est-il remémoré. Mais le candidat potentiel à l'élection présidentielle conserve aussi de bons souvenirs de sa génitrice, qui lui écrivait "Je t'aime" dans les livres qu'elle lui offrait. 

Eric Zemmour, enfant gâté ?

Le polémiste de 63 ans, qui a grandi à Drancy, en banlieue parisienne, puis dans les "quartiers populaires" du XVIIIe arrondissement de Paris, était d'ailleurs plutôt habitué à recevoir ce qu'il désirait plus que tout: les livres. "A l'époque, ils faisaient des adaptations de grands chefs-d'œuvre de la littérature française à la télévision et je disais: 'Je veux ce livre' Et immédiatement, ma mère me l'achetait", s'est remémoré le journaliste qui "s'amusait", étant petit, à "copier les grands écrivains".

Eric Zemmour : son "livre érotique"

Eric Zemmour n'était d'ailleurs pas du genre à feuilleter les pages de Playboy, si l'on en croit ses propos. Mais il avait tout de même son livre transgressif: "Mon père achetait SAS, c'était mon bouquin de cul à moi (...) Pour moi, SAS c'était un livre érotique". Quant à l'argent de poche, il n'en manquait pas: "Mon père me donnait ce que je voulais. Je n'étais pas dépensier. En général, je revenais avec de l'argent. Pour ça, j'étais assez sage".