Enfermée avec 6 prisonniers à Fresnes, elle est agressée sexuellement

Une femme détenue a été agressée sexuellement, après avoir été enfermée avec six hommes dans un hôpital pénitentiaire de Fresnes, en région parisienne. Une terrible erreur ?

Enfermée avec 6 prisonniers à Fresnes, elle est agressée sexuellement
© Maison d'arrêt des femmes à Fresnes par ISA HARSIN/SIPA

Une "erreur" d'administration aux lourdes conséquences. Le 15 septembre, une femme détenue s'est fait agresser sexuellement, après s'être retrouvée enfermée dans une salle d'attente de l'Établissement public de santé national de Fresnes, dans le Val-de-Marne, avec six prisonniers de sexe masculin, indique Le Parisien. Celle-ci s'était rendue à l'hôpital pénitentiaire pour une consultation en gynécologie. Le rendez-vous médical s'est déroulé normalement, mais ce qui a suivi était autrement plus traumatisant.
Conformément à la procédure, après la consultation, la prisonnière a été conduite à un "placard d'attente" situé au rez-de-chaussée, selon le quotidien local, qui permet aux détenus de patienter avant d'être reconduits à la prison. Généralement, les femmes se retrouvent ensemble et les hommes, de leur côté. Cette fois-ci, après une demi-heure passée à patienter seule dans cet endroit, la femme a été rejointe par d'autres patients détenus... Mais il s'agissait de six hommes.

Une femme agressée sexuellement par six détenus... à cause d'une "erreur" ?

La femme a alors protesté auprès du surveillant, en lui faisant remarquer qu'elle était une "fille" et qu'une autre salle était mise à disposition pour les individus de sexe masculin. Mais ses plaintes étaient vaines. Le surveillant a refermé la porte, laissant la détenue seule avec les six hommes... qui ont d'abord commencé par faire des allusions sexuelles. L'un d'eux a fait remarquer qu'il était enfermé depuis de nombreux mois et qu'il avait "faim". Pas de quoi rassurer la détenue, "pétrifiée". Puis, un homme lui a agrippé les fesses, Le surveillant a alors ouvert la porte, mais après de longues minutes terrifiantes.
Choquée par la scène qu'elle venait de vivre, la jeune femme s'est plaint auprès de l'administration pénitentiaire qui a finalement ouvert une enquête pour "agression en salle d'attente", près d'un mois après les faits, le 14 octobre. Les surveillants qui étaient de service ce jour-là ont fait état d'une "erreur". La victime, elle, a pu porter plainte au commissariat de L'Haÿ-les-Roses.