Marine Le Pen à la batterie : cymbale et un buzz

Alors que Marine Le Pen mène sa com' à la baguette en posant assise derrière une batterie (si, si), certains ont remarqué des livres à l'effigie d'Adolf Hitler et Joseph Goebbels dans la bibliothèque... Il y aurait une explication...

Marine Le Pen à la batterie : cymbale et un buzz
© Marine Le Pen, en Bretagne le 5 août 2021 Alain ROBERT/SIPA

Marine Le Pen en fait-elle des caisses ? A l'approche de la présidentielle, la figure de proue du Rassemblement National a voulu montrer une image branchée et dans le vent en posant pour Le Point, derrière une batterie, baguettes à la main et sourire aux lèvres, dans une maison de La Trinité-sur-Mer, en Bretagne. Mais quelques détails du cliché ont de quoi hérisser le poil. Certains internautes à l'œil affuté ont remarqué que plusieurs livres d'un goût extrêmement à droite se tenaient sur l'une des étagères de la bibliothèque de la fille de Jean-Marie Le Pen. Il s'agit d'un ouvrage à l'effigie d'Adolf Hitler et du journal de l'ancien ministre nazi, Joseph Goebbels

Eric Naulleau se moque, Marine Le Pen aurait une excuse...

Sur Twitter, les réactions ne se sont pas fait attendre. "Y'a personne dans son équipe de com' qui a eu la présence d'esprit de lui dire de retirer le bouquin avec la grosse tête du moustachu?", s'est moqué un internaute. "Travail, famille, batterie" a ironisé un autre. "Encore un effort de rangement pour se dédiaboliser", a ajouté Eric Naulleau.
D'aucuns ont cherché à dédouaner Marine Le Pen en faisant remarquer que, selon Le Point, il ne s'agissait pas de sa maison, mais de celle "d'un ami"...

Le propriétaire de la bibliothèque s'explique 

Sur Twitter, un autre internaute a recherché quel était le livre à l'effigie d'Hitler visible sur l'étagère en arrière-plan. Il s'agit de l'ouvrage Le IIIe Reich, de William L. Shirer. Quant à la raison de sa présence dans la bibliothèque, l'entourage de Marine Le Pen a expliqué à Libération que l'ami de la présidente du Rassemblement National qui vit à ce domicile, un avocat de profession, avait "eu besoin de cet ouvrage pour un procès, […] c'est un ouvrage historique tout comme Le Petit livre rouge".
"J'ai une bibliothèque d'historien, de passionné d'histoire", a d'ailleurs précisé à Libération le principal intéressé, qui assure que son grand-père avait été "liquidé par la Gestapo".