Féminicide à Bordeaux, Chute d'un ado du 27e étage, Viol d'une policière par un pompier...

Une femme a été tuée par son ex-conjoint à Bordeaux, Un pompier a été condamné pour un atroce viol, une caméra a été retrouvée dans des toilettes pour femmes d'un cabinet d'avocats, un adolescent a trouvé la mort en chutant du 27e étage... Dernières infos marquantes et faits divers.

Féminicide à Bordeaux, Chute d'un ado du 27e étage, Viol d'une policière par un pompier...
© Lightfieldstudios / 123RF

[Mis à jour lundi 5 juillet à 12h17] Un homme armé d'un couteau, tué près d'une gare du Val d'Oise; une caméra retrouvée dans les toilettes pour femmes d'un cabinet d'avocats; un pompier condamné à de la prison pour le viol d'une fonctionnaire de police et la chute mortelle d'un adolescent de 17 ans: voici les informations marquantes de ces derniers jours...

Une mère de famille de 31 ans, tuée à coups de couteau

Une femme de 31 ans, prénommée Sandra, a été tuée le 2 juillet à Bordeaux, victime de coups de couteau. Une voisine ayant entendu les cris a alerté les secours, mais une fois arrivés sur place, il était trop tard. 
Son ex-conjoint, le meurtrier présumé, âgé de 37 ans, avait déjà pris la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre, qui ont toutefois trouvé une arme blanche sur la scène de crime. ll a finalement été arrêté dans la matinée, puis placé en détention et mis en examen pour "meurtre par conjoint".
Quelques heures après la mort de Sandra, des proches et voisins se sont réunis devant son domicile pour lui rendre hommage. Sa mère, Annie, était en larmes et a affirmé que la justice avait été inactive face aux requêtes de la défunte, qui avait demandé à être protégée de son ex-conjoint, prénommé Mickaël: "Ce n'est pas juste, elle s'est battue [...] elle a écrit au procureur, elle a écrit de partout. On est restés six mois chez elle pour la protéger!".
Et d'ajouter: "On est allés constamment porter plainte à Mérignac, à Bordeaux, partout. On nous disait de porter plainte, et comme il est dans la rue on ne peut rien faire. Il faut qu'il rentre dans mon domicile et me tue pour que vous réagissiez? On s'est battus, elle s'est battue. C'était du harcèlement constant, 50 à 70 messages par jour".

Quant à l'ex-conjoint de Sandra, il a été décrit par la procureure Frédérique Porterie comme un homme ayant des "addictions", notamment à l'alcool, et qui ne "supportait pas" la séparation d'avec la jeune femme, qui avait rompu en janvier dernier après 10 ans de vie commune. 
Il s'était rendu chez la victime, le jour du meurtre, en violation d'un récent contrôle judiciaire qui faisait suite à des plaintes déposées pour "harcèlement" et "violences psychologiques".

L'accusé a raconté sa version des faits auprès des enquêteurs. Le jour du drame, à 4h30 du matin, il se serait rendu chez la victime et se serait caché dans un appentis. Une fois la jeune femme revenue de l'école, où elle avait déposé leur fille, Mickaël l'aurait poussée dans son domicile afin de l'obliger à "avoir une explication". Paniquée, la victime aurait saisi un couteau et une bagarre aurait débuté. Ensuite, l'accusé parle d'un "trou noir".

Le 28 juin, il avait déjà été placé en garde à vue pour "harcèlement téléphonique" sur la trentenaire, qui avait notamment installé une caméra dans son domicile, vraisemblablement pour se protéger en cas d'intrusion. La défunte craignait l'attitude de son ex-conjoint qui l'attendait souvent en bas de sa rue le matin.
L'ancien couple a une petite fille, âgée de six ans, qui se trouvait à l'école au moment du drame.

Un homme armé d'un couteau, tué dans le Val d'Oise

Un homme armé d'un couteau a été tué par balles, par des agents de la sûreté ferroviaire près de la gare d'Ermont-Eaubonne, dans le Val d'Oise, dans l'après-midi du 30 juin. Celui-ci aurait eu un comportement "menaçant" envers des voyageurs qui se trouvaient sur le quai de la gare, selon l'AFP.
L'homme âgé de 36 ans, de "type marginal", aurait brandi son couteau face aux passagers, ce qui aurait poussé les agents de sûreté ferroviaire à le poursuivre. Il aurait alors réussi à s'enfuir de la gare et aurait croisé, près d'un passage piétons, un groupe d'enfants accompagné de deux organisateurs, contre lesquels il se serait montré "extrêmement menaçant". C'est là que l'un des agents l'a neutralisé en lui tirant quatre fois dessus. Il est décédé peu après. Aucune personne n'a été blessée. 
Si l'homme était "très défavorablement" connu des services de police, notamment pour des faits de "violence", une enquête "devra déterminer avec plus de précision ses gestes envers le groupe", a précisé une source à l'AFP. Cinq agents de la sûreté ferroviaire ont été placés en garde à vue, mais trois ont été libérés.

Une caméra découverte dans les toilettes d'un cabinet d'avocats

C'est une stagiaire qui a fait l'odieuse découverte, le 14 juin. Une caméra était placée dans les toilettes pour femmes d'un cabinet d'avocats parisien. Selon Marianne, il s'agit d'un appareil de "la taille d'une grosse carte de visite, pas spécialement miniature". Il a été confié à la police, qui va déterminer s'il reste des traces d'ADN permettant de découvrir qui avait installé la caméra.
"Tous les salariés ont aussitôt été informés et une plainte a évidemment été déposée (...) Si l'auteur est démasqué, nous nous constituerons partie civile, et s'il s'avère être avocat, nous demanderons son renvoi mais aussi des poursuites disciplinaires au conseil de l'Ordre", a précisé le fondateur du cabinet.

Un adolescent fait une chute mortelle du 27e étage

Un adolescent de 17 ans a trouvé la mort en chutant du 27e étage d'un immeuble de la villa d'Esté, dans le XIIIe arrondissement de Paris, d'après Actu17. Le gardien a découvert le corps de l'adolescent, dans la matinée du 28 juin. Le jeune garçon résidait au 27e étage de l'immeuble et aurait chuté pendant la nuit, de manière encore inexpliquée. Son frère se trouvait dans l'appartement au moment du drame, mais il ne s'en serait pas aperçu. 
A l'heure actuelle, la piste du suicide est particulièrement explorée, l'adolescent ayant déjà essayé de mettre fin à ses jours dans le passé, selon une source proche de l'enquête. Plus tôt dans l'après-midi, il avait été arrêté pour avoir tagué le mur d'un collège, puis avait été relâché avec convocation.

Un pompier condamné pour viol d'une fonctionnaire de police

Un pompier des Yvelines, prénommé Orlando M., a été condamné à 12 ans de prison pour le viol de Delphine, fonctionnaire de police âgée de 40 ans, a informé Le Figaro. Si le verdict est tombé le 30 juin, les faits remontent à la nuit du 1er au 2 février 2020. 
Ce soir-là, Delphine rentrait chez elle lorsque le pompier de 40 ans, qu'elle ne connaissait pas, l'a doublée dans les escaliers de son immeuble, faisant mine de frapper chez le voisin. Lorsque la fonctionnaire de police a pénétré dans son appartement, l'homme l'a alors rapidement suivie et brutalement plaquée au sol. Il a mis sa main sur sa bouche, ce qui a fait suffoquer la jeune femme. "J'ai vraiment eu la sensation que j'allais mourir, c'est ce qui m'a le plus marqué", a-t-elle décrit lors du procès.
"Ça fait des semaines que je te suis, ferme-la sinon je te tue", lui a-t-il lancé avant de la violer et de tenir des propos obscènes. L'homme a été interpellé quelques jours plus tard, et après avoir nié en bloc, a finalement avoué les faits.