Pourquoi Arnaud Montebourg ne sera pas candidat en 2022

Dans une interview accordée au Parisien, Arnaud Montebourg dévoile les raisons qui l'ont poussé à renoncer à se lancer en campagne pour l'élection présidentielle de 2022.

Pourquoi Arnaud Montebourg ne sera pas candidat en 2022
© Alain ROBERT/SIPA/ Arrnaud Montebourg à Dijon, 20-09-2018

L'ancien ministre de François Hollande, Arnaud Montebourg, avait un temps été pressenti pour livrer la bataille de la Présidentielle de 2022. Mais celui qui est devenu entrepreneur dans l'agro-alimentaire bio depuis son départ de la vie politique a annoncé qu'il ne serait pas candidat en 2022.
Dans un entretien au Parisien, paru ce mercredi 9 juin, il explique pourquoi il ne sera pas dans la course à l'Elysée.
"En l'état actuel, je ne suis pas candidat, car je n'ai pas les ressources personnelles et financières pour l'être. Je ne cherche pas un job, j'en ai un qui me passionne. Je n'ai pas de parti et ne suis pas soutenu par le gotha."

Montebourg reste dans le débat

L'ex-ministre de l'Economie espère avoir un rôle à jouer lors de la campagne.

"Je suis parfaitement disponible pour peser sur les événements, participer à toutes formes de solutions ouvrant une alternative à ce duel mortifère qui amène la France dans l'impasse et dans la confrontation intérieure. Il faut que les citoyens prennent conscience de ce que ce serait une France gouvernée par la famille Le Pen !", précise-t-il.

Arnaud Montebourg estime par exemple que Jean-Luc Mélenchon devrait se retirer car il ne peut pas l'emporter selon lui. 

"Jean-Luc Mélenchon devrait agir comme j'agis: ne pas être candidat et discuter avec d'autres que lui. Surtout quand on est testé face à Marine Le Pen et qu'on est battu à plate couture à 60/40. Sa candidature n'est donc pas convaincante. Trouvons une candidature unique!" explique-t-il au Parisien.

L'ancien locataire de Bercy ajoute: "Nous devons construire pour la présidentielle une candidature unique. Un candidat qui doit être capable de répondre aux aspirations du bloc populaire majoritaire du pays. Il faut donc enlever des candidats et pas en rajouter et retrouver le chemin des aspirations populaires."