Barbara Pompili, à l'Écologie : Amour, Combats et tacles bien sentis

Barbara Pompili, récemment désignée comme ministre de la Transition Écologique, a à son actif un CV brillant, une répartie cinglante et une passion pour la politique. Découvrez les secrets de l'ex-députée et proche de François de Rugy, qui n'a pas fini de nous étonner...

Barbara Pompili, à l'Écologie : Amour, Combats et tacles bien sentis
© IBO/SIPA

Barbara Pompili retrouve les locaux de l'hôtel de Roquelaure, trois ans après avoir quitté son poste de secrétaire d'État chargée de la Biodiversité sous le gouvernement de Manuel Valls. Désignée comme ministre de la Transition Écologique sous Jean Castex, la nouvelle numéro deux du gouvernement a désormais un tout nouveau chantier qui l'attend. Cette ancienne membre du parti politique EELV (Europe Ecologie Les Verts), qui s'est ralliée à LREM en 2017, devra faire ses preuves et opérer la transition écologique promise pendant le quinquennat de Macron en ces temps difficiles de crise du coronavirus. Un défi qui n'effraie pas cette impavide passionnée. Voici tout ce que vous ne saviez (probablement) pas sur Barbara Pompili...

- Un parcours brillant

Barbara Pompili est diplômée de Sciences Po Lille et adhère aux Verts en 2000, alors qu'elle est âgée de 25 ans. Deux ans plus tard, elle s'occupe des relations avec la presse durant la campagne présidentielle de Noël Mamère. En 2007, elle se présente aux élections législatives dans la 13e circonscription de Paris, mais ne parvient à réunir que 2, 29 % des voix. Il faut attendre 2012 pour que Barbara Pompili soit élue députée dans la 2e circonscription de la Somme.

- Elle est la première femme à avoir présidé un groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale

En 2013, la députée prend la tête du groupe écologiste de l'Hémicycle, en alternance avec son collègue François de Rugy, et devient la première femme à présider un groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale. Il était temps !

- Une vie sentimentale épanouie

Sur le plan personnel, Barbara Pompili est comblée par son compagnon Christophe Porquier, ex-vice-président du conseil régional de Picardie. "C'est notre rencontre qui m'a amenée à vivre à Amiens, où Christophe vit depuis 26 ans et où il milite chez les écologistes depuis la création des Verts. Depuis plus de six ans, nous avons fondé ensemble une famille qui s'est recomposée avec nos enfants. Il est bien sûr à mes côtés dans cette campagne, en tant que militant et élu local, parmi les autres militants qui me soutiennent", avait-elle expliqué lors d'une interview spéciale réalisée à l'occasion de sa candidature aux élections législatives en 2012. Ensemble, les tourtereaux ont donné naissance à une petite fille en 2003.

- Elle envoie valser les remarques sexistes

Lorsqu'elle est la cible d'odieux et poussiéreux commentaires sexistes, Barbara Pompili ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'hésite pas à rabattre le caquet des insolents. Et c'est plutôt jouissif ! Lorsque l'un de ses compères du parti EELV avait critiqué sa collaboration à l'Assemblée Nationale avec François de Rugy, les qualifiant de "Ken et Barbie" la députée a répliqué dans Libération : "Dans Barbie et Ken, c'est Ken le faire-valoir de Barbie, donc c'est surtout pas sympa pour François". Bien envoyé ! 

- Son surnom de mauvais goût

Malheureusement, les remarques déplaisantes et misogynes sont toujours légion dans le milieu politique. Marc-Philippe Daubresse, le député-maire LR de Lambersart, dans le Nord, s'était risqué à surnommer Barbara Pompili, "Pom-Pom-Pili", en référence aux pom-pom girls blondes des lycées américains. "Excusez-moi, elle est jolie, donc de temps en temps elle me fait penser à Marylin Monroe", avait-il déclaré dans une vidéo relayée par France Info. De l'art de mettre (lourdement) les pieds dans le plat.

- Elle a déjà dormi… dans l'Hémicycle

Comme la plupart des députés, Barbara Pompili s'est déjà assoupie au Palais Bourbon, comme l'a montré une photo relayée par François de Rugy, sur Twitter. 

- Travailler avec Ségolène Royal : un calvaire ?

En 2016, lorsqu'elle était secrétaire d'État à la Biodiversité, auprès de la ministre de l'Écologie Ségolène Royal, une rumeur a fusé sur la mésentente entre les collaboratrices. Le Canard Enchaîné assurait que pour Barbara Pompili, c'était tout bonnement un "calvaire" de travailler au côté de l'ex-candidate à l'élection présidentielle. Des rumeurs auxquelles Barbara Pompili a souhaité mettre fin illico. "Moi, aux ragots j'oppose les faits, et les faits c'est que Ségolène Royal m'a confié une loi très importante sur la biodiversité. C'est moi qui la pilote, on est en lien, on s'envoie des textos, bref ça se passe très bien ! Franchement, c'est même excellent, la relation que j'ai avec elle", avait-elle lâché au micro d'Europe 1. "Deux femmes politiques qui travaillent ensemble" ne rime pas forcément avec "crêpages de chignons"... Compris ?