Des agents SNCF violentent une femme enceinte : la VIDÉO qui indigne la Toile

C'est une vidéo insoutenable qui a provoqué l'indignation des réseaux sociaux. Ce mercredi 17 juin, en gare d'Aulnay-Sous-Bois, trois agents de la sureté ferroviaire ont interpellé et violenté une femme enceinte...

Des agents SNCF violentent une femme enceinte : la VIDÉO qui indigne la Toile
© LODI FRANCK/SIPA

Ce sont des images d'une rare violence qui ont fait le tour de la Toile ce mercredi 17 juin, provoquant la colère et l'indignation des internautes. Visionnée plus de 900.000 fois en 16 heures, la vidéo montre un échange tendu entre une femme et des agents de sûreté de la SNCF, en gare d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Après de vives altercations, la femme est violemment plaquée au sol. Effrayée, elle se met à hurler, leur demandant de ne pas s'appuyer sur son ventre. En effet, la voyageuse est enceinte. Une information qui ne semble pas freiner les agents, qui la maintiennent ventre à terre pendant de longues minutes. Pire encore : l'un d'entre eux lui assène même un coup de pied au visage.

Les témoins confirment la "violence" de la scène

Un usage de force effroyable qui a suscité l'émoi. D'après un témoin contacté par Le Parisien, la femme "se trouvait entre les portiques dans le passage réservé aux handicapés, (...) lorsque les agents de la sûreté ferroviaire ont tenté de l'interpeller. L'un d'entre eux a même pris la veste de cette dame et l'a jeté de l'autre côté des portiques. Ça a duré 10 secondes", confie-t-il, confirmant l’extrême "violence" de la scène

Sur les réseaux sociaux, les internautes s'insurgent et dénoncent le caractère raciste de cette agression, la femme était noire. De nombreuses personnalités ont également tenu à réagir comme la députée LFI Danièle Obono ou encore Hapsatou Sy : "Donc maintenant la SNCF s'y met et des agents qui ne sont même pas policiers se prennent pour des cow boys, qui plus est sur une femme enceinte. Quelle violence !" ,dénonce l'animatrice sur son compte Instagram. 

La raison de cette interpellation ? : "La personne interpellée n'avait pas de titre de transport, pas de masque, et a refusé le contrôle", indique une source proche de l'enquête au Parisien, précisant également que celle-ci a "postillonné au visage des agents et tenté de leur porter un coup". 

Les trois agents de la Suge ont déposé plainte pour outrages et rébellion, De son coté, la victime a également saisi la justice pour "violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l'autorité publique".