Agriculteur, chasseur, seigneur: qui est Christian Jacob, président LR ?

Fraîchement élu à la tête du parti Les Républicains, Christian Jacob fait figure d'ovni. Ancien maire de Provins, le député de la Seine-et-Marne qui est contre l'arrêt du cumul des mandats est un homme du peuple ou plutôt de la terre, qui a su se frayer un chemin en politique. Voici 8 secrets bien gardés.

Agriculteur, chasseur, seigneur: qui est Christian Jacob, président LR ?
© Olivier Coret/SIPA

Ils sont rares les politiciens qui sortent des sentiers battus. Mais Christian Jacob, élu ce dimanche 13 octobre président des Républicains et député de la Seine-et-Marne fait figure d'exception... En effet, il vient d'un milieu rural et n'a pas fait les grandes écoles, comme ses confrères. Retour sur 8 anecdotes qui ponctuent un parcours atypique. 

  • Christian Jacob n'a pas le bac 

Bien que cela ne soit pas une fin en soi, Christian Jacob a réussi l'exploit de se faire une place dans le Landerneau sans le bac en poche, quand ses collègues sortent de Sciences-Po et de l'ENA ! A défaut d'être titulaire d'un bac général, Christian Jacob a un brevet d'études professionnelles agricoles. "Je suis sans bac et sans complexe", aurait-il confié à Paris Match

  • Christian Jacob vient d'un milieu rural 

Bien avant de se lancer en politique, Christian Jacob a eu une vie simple d'exploitant agricole. Dans Le Figaro, en 2012, on apprend qu'il était à "la tête d'un élevage de 27 vaches laitières près de Provins (Seine-et-Marne)". L'amour de la terre, il le tient de son père et de son grand-père, eux aussi, agriculteurs. Christian Jacob était, par ailleurs, très proche de Jacques Chirac. Cela ne s'invente pas ! 

  • Christian Jacob adore la chasse

"Mon père et mes oncles étaient chasseurs, j'ai pris mon premier permis de chasse à 16 ans et depuis, je n'ai pas raté une saison", a-t-il déclaré au Point. 

  • C'est un papa et un mari discret

S'il y a bien une chose que Christian Jacob protège plus que tout, c'est sa vie privée. Il n'a que 13 ans lorsqu'il rencontre Marie-Odile, la mère de ses deux enfants, Clément et Pauline. "[C'était] grâce à son frère, un copain de collège", confiait-il à Paris Match cet été. Papa strict, Christian Jacob avoue avoir transmis quelques valeurs fondamentales à sa progéniture : "Etre respectueux, mais sans jamais se laisser marcher sur les pieds, savoir défendre et argumenter ses choix. La valeur du travail mais aussi la curiosité et le goût des voyages : à partir de l'âge de 13 ans, tous les étés, mes deux enfants sont allés à l'étranger. Et à partir de 16 ans, jusqu'à la fin de leurs études, ils devaient avoir un job en juillet et août". 

  • Il est friand de fêtes médiévales 

Passe-temps original s'il en est, Christian Jacob prend souvent part aux fêtes médiévales locales. A Provins, sa ville de coeur dont il a été maire de 2006 à 2017, on le surnomme même "Seigneur Jacob". "Ce n'est pas une obligation, mais un vrai plaisir ", confiait-il au journal de la ville, à l'époque où il régnait sur ses terres. 

  • Il mène ses troupes à la (vieille) baguette

Si Christian Jacob n'a rien à envier à ses prédécesseurs Laurent Wauquier et Nicolas Sarkozy, il est doté, en revanche d'un sacré pouvoir de chef de troupe. "Article 1, le chef a raison. Article 2, quand on n'est pas d'accord on se réfère à l'article 1". D'après Les Echos, il cite sans cesse ce bréviaire qui date pourtant de l'époque révolu du RPR. 

  • On le surnomme Rantanplan 

Les fans des aventures de Lucky Luke connaissent bien Rantanplan, un chien abruti qui suit le cow-boy comme son ombre. Selon Gala, qui cite Le Point, Christian Jacob devrait ce surnom (peu flatteur, donc) à Jean-Christophe Cambadélis. Une manière de signifier son côté "un peu balourd, un peu gauche". 

Souvenez-vous, en 2010 Carla Bruni et Nicolas Sarkozy sont victimes de rumeurs sur la santé bancale de leur couple. A cette époque, la presse accuse Rachida Dati, ex-Garde des Sceaux, d'être à l'origine de ces bruits de couloir.
La maire du VIIe arrondissement de Paris, alors seule contre tous, avait beau démentir, le mal était fait ! Mais Christian Jacob l'a défendue bec et ongles. "Je me fais l'écho de beaucoup de parlementaires qui se disent offusqués par ces attaques complètement folles. Je dénonce cette campagne calomnieuse" , avait-il déclaré à l'AFP pour sortir son amie de la disgrâce.