Les Bleues déjà championnes, mais combien gagnent-elles ?
Après une victoire contre le Nigéria, les Bleues ont battu les Brésiliennes en huitièmes de finale le 23 juin. Propulsées au rang de sportives stars, elles suivent le chemin de leurs collègues masculins. Gagnent-elles autant que les hommes ? Le quotidien L'Equipe a dévoilé les salaires des Françaises.
Les Bleues mènent leur Coupe du Monde tambour battant : après un match tendu face au Brésil et une victoire 2-1 en huitièmes le 23 juin, nos joueuses s'envolent en quarts de finale. Elles disputeront leur prochaine rencontre le 28 juin au Parc des Princes. Qui de la Suède, du Canada, de l'Espagne ou des Etats-Unis se qualifiera pour se mesurer aux Françaises ?
En attendant de connaître le nom de la prochaine équipe à battre, un autre sujet enflamme la Toile. La rémunération de ces footballeuses d'exception. L'Equipe a dévoilé les montants que touchaient les reine du ballon rond.
Avec près de 30 000 euros (hors primes) par mois, la capitaine de l'équipe de France Amandine Henry et Wendie Renard, capitaine de l'Olympique Lyonnais, sont celles qui gagnent le mieux leur vie. D'autres joueuses de l'OL arrivent ensuite comme Griedge Mbock qui toucherait 18 000 euros, devant l'attaquante Eugénie Le Sommer et Amel Majri. Ève Périsset, Grace Geyoro et Kadidiatou Diani, évoluant toutes au sein du PSG, seraient, quant à elles, rémunérées un peu moins de 10 000 euros. Idem pour les salaires des Françaises jouant à l'étranger. Si ces sommes peuvent nous paraître déjà très élevées, elles restent sages comparé aux salaires démesurés des hommes. Neymar toucherait 3 millions d'euros par mois, Kylian Mbappé profiterait de 1 730 000 d'euros au PSG tandis que Cristiano Ronaldo, gagnerait chaque mois 2,5 millions d'euros à la Juventus de Turin.
Bleues : l'inégalité des salaires
Toujours d'après l'Equipe, huit joueuses s'en sortiraient avec moins de 3 000 euros par mois. Le plus petit cachet revient à Solène Durant (En Avant Guincamp). La jeune femme gagnerait à peine 1.171 euros, un montant tout juste plus élevé que le SMIC. Certaines des footballeuses ont continué leurs activités en dehors de leurs heures d'entrainement : "Maéva Clemaron est architecte, Gaëtane Thiney travaille à la Fédération, Julie Debever est éducatrice spécialisée.", a exposé le journal sportif.