Fête de l'île du Sexe: Alcool, drogues et femmes à gogo, le combo macho
La société colombienne Good Girls Company organise pour la troisième fois, en juillet 2019, la "Sex Island Party", un séjour de quatre jours dans un lieu privé où tous les hommes participant peuvent abuser nuits et jours d'alcool, de drogues et de prostituées. Un haut lieu de débauche misogyne... et révulsant.
6000 dollars, c'est le prix du ticket d'entrée de la "Sex Island Party", autrement dit "la fête de l'île du sexe" en français. Le principe de ces "vacances" de quatre jours est simple : sexe illimité, drogues dures et alcool coulant à flot au sein de lieux privatisés luxueux, où des prostituées sont toujours à disposition pour leurs "clients". On pourrait croire à un très mauvais scénario tiré d'un film porno, pourtant ce concept existe bel et bien. La société Good Girls Company organise d'ailleurs sa troisième édition. L'année passée, la "Sex Island Party" s'est déroulée en deux temps. Le voyage a débuté sur un yacht et s'est prolongé sur une île paradisiaque achetée par l'entreprise, au large du Venezuela, où 30 hommes avaient payé le prix fort pour que 60 travailleuses du sexe contentent tous leurs désirs. L'alcool illimité était lui aussi inclus, tout comme la consommation de drogues en tout genre.
La Good Girl Company renouvelle donc l'expérience au début du mois de juillet. Si le lieu est rigoureusement tenu secret, on sait toutefois que le séjour se tiendra à Las Vegas, dans le Nevada. Cette fois, 50 participants fortunés pourront assouvir toutes leurs envies lors d'orgies constantes avec 100 call-girls sud-américaines. Vous avez dit intolérable ?
La Fête de l'Île du Sexe est-elle légale ?
Afin de faire connaître son concept, la compagnie a publié une vidéo à but promotionnel sur sa chaîne YouTube, comptant plus de 6000 abonnés. En décrivant l'expérience comme "la fête de notre vie", Good Girl Company a mis en scène l'arrivée d'un client, de l'aéroport jusqu'au yacht où de nombreuses femmes l'attendaient, souriantes, en maillot de bain.
Si la prostitution est légale en Colombie, pays de l'entreprise, le proxénétisme y est strictement interdit. Les organisateurs se sont vus contraints, dès la première édition en 2017, d'abandonner l'idée de mettre en place une île du sexe sur les côtes colombiennes. Les autorités avaient alors menacé d'expulser chaque participant.