Donald Trump : qui sont les femmes de son clan

Le 9 novembre 2016, Donald Trump a été élu 45e président des Etats-Unis, battant sa rivale démocrate Hillary Clinton. Personnalité controversée, adepte des saillies misogynes et des remarques sexistes, il est pourtant entouré de nombreuses femmes, au premier rang desquelles son épouse, Melania, et sa fille, Ivanka.

Donald Trump : qui sont les femmes de son clan
© Allocca Dave/Startraks/ABACA

Comme une impression de gueule de bois au réveil, ce mercredi 9 novembre. Donald Trump a remporté la présidentielle américaine, battant Hillary Clinton et devenant le 45e président des Etats-Unis. La campagne du milliardaire a été émaillée par de multiples accusations d'agressions sexuelles et remarques sexistes. Une misogynie affichée qui ferait presque oublier que le magnat est quasi exclusivement entouré de femmes. Son épouse, Melania, et sa fille, Ivanka, se sont impliquées dans sa campagne et son équipe compte deux femmes à des postes-clés. 

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Melania Trump d'abord. La désormais First Lady des Etats-Unis est apparue aux côtés de son mari pendant toute la durée de la campagne. Née en 1970 en ex-Yougoslavie, elle étudie le design et l'architecture avant de se lancer dans le mannequinat et de poser pour les plus grands magazines, ELLE, Vogue ou GQ.  Elle est au sommet de sa carrière quand elle rencontre Donald Trump, en 1998, à la Fashion Week de New York. Il a 53 ans, elle en a 29 : c'est le coup de foudre. Polyglotte - elle parle 5 langues :  l'anglais, le slovène, le serbe, le français et l'allemand - Melania Trump est aussi une femme d'affaires accomplie : en 2010, elle lance sa marque de joailleries et récidive 3 ans plus tard en créant une marque de produits cosmétiques. Elle est également engagée auprès de plusieurs associations, telles que la Croix Rouge américaine, et soutient la lutte contre le cancer du sein. Dans une interview accordée en 2000 au New York Times, elle assurait que, si l'occasion se présentait, elle serait une First Lady "très traditionnelle- comme Bettie Ford ou Jackie Kennedy".  

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Ivanka Trump a joué un rôle considérable dans la campagne de son père. Diplômée en sciences économiques de l'Université de Pennsylvanie, mannequin comme sa mère, elle affiche, à 34 ans, un style classique, presque lisse par contraste avec Melania. Rassurante donc. Détentrice de sa propre marque de chaussures, elle rejoint la société de son père dès 2005. Caution jeune et dynamique de la campagne de Donald Trump, elle fait tout pour redorer le blason de son père. Mère de 3 enfants, âgés de 4 ans, 2 ans et 8 mois, elle expose sa vie de famille Instagram, entre photos d'Halloween, déclaration d'amour à sa mari, Jared, qu'elle a épousé en 2009, et selfie sans maquillage. La carte du normal pour séduire l'électorat. Elle a en tout cas les faveurs de son père. Donald Trump a déclaré qu'il l'aurait bien draguée, si elle n'avait pas été sa fille... 

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Kellyanne Conway est la directrice de campagne de Donald Trump, en poste depuis le mois d'août. Diplômée de sciences politiques, passée par l'université d'Oxford, elle est à 49 ans, la première femme à remplir cette fonction auprès d'un candidat républicain. Présidente d'un institut de sondage qu'elle fonde en 1995, elle est aussi une commentatrice régulière de la vie politique américaine, intervenant sur CNN, Fox News ou Fox Business. Maman de 4 enfants, elle côtoie Donald Trump depuis 2006. Son mari, l'avocat George Conway, a conseillé Paula Jones en 1999 lors de son procès pour harcèlement sexuel contre un certain... Bill Clinton.

 

 

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A seulement 27 ans, Hope Hicks occupe un poste-clé dans l'équipe de Donald Trump puisqu'elle est sa directrice de la communication. Mannequin et joueuse de crosse dans son enfance, elle se consacre ensuite à ses études d'anglais avant d'intégrer le clan Trump en 2012. A l'époque, elle se lie d'amitié avec Ivanka Trump, qui lui confie la communication autour de sa ligne de vêtements. Donald Trump la prend sous son aile et en fait son attachée de presse alors qu'elle n'a aucune expérience dans le domaine. Dévouée au clan, elle aurait, selon GQ, rompu avec son petit ami, avec lequel elle était en couple depuis 6 ans, et emménagé dans la tour Trump. En totale opposition avec son rôle, la jeune femme se fait discrète et s'exprime très peu dans les médias, se contentant de rattraper les bourdes régulièrement balancées par Trump. Il y a quelques semaines, celui-ci assurait que s'il était élu, il emménerait Hope Hicks à la Maison Blanche, "peu importe ce qu'elle fait".