Disparition de femmes dans les manuels scolaires à Londres

L'Angleterre est une société moderne et développée. Un contexte qui force à pointer du doigt la ville de Londres lorsque deux de ses écoles modifient des images de femmes dans les manuels scolaires. Jugées trop dénudées, certaines sont "rhabillées" quand d'autres sont tout bonnement supprimées.
Des modifications qui n'ont pas lieu d'être et encore moins dans un pays de l'Union Européenne. L'Ofsted, Office of Standards in Education, Children's Services and Skills, a présenté les risques de cet inattendu modèle d'éducation : "Les élèves considèrent unanimement que le rôle des femmes est de s'occuper des enfants, de nettoyer la maison et de cuisiner tandis que les hommes vont travailler." En plus des clichés sexistes, c'est la religion juive risque d'être mal vue selon Charley Baginsky, femme rabbin : "Le problème en parlant d'attitudes comme celle-ci est qu'elle risque de faire porter un discrédit sur le judaïsme et de promouvoir une façon d'exercer la religion sans rapport avec la façon dont nous la vivons aujourd'hui."
Malgré des avancées, le cliché de l'homme au travail et la femme à la maison persiste en 2016, entre autres cultivé par la publicité. Récemment, Melinda Gates a expliqué pourquoi le partage équitable des tâches ménagères serait un épanouissement pour tous dans la lettre annuelle de la fondation qu'elle dirige avec son mari, Bill. Espérons que son appel soit entendu, car si les livres s'y mettent, pas sûr que les féministes tournent la page si facilement.