Transports en commun, sécurité maximum

"La sécurité est aujourd'hui au niveau humain à son niveau maximum", a déclaré d'après l'AFP, Jean-Paul Huchon, président du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), lors d'une conférence de Presse, mardi 17 novembre. Celui qui est aussi président de la région Ile-de-France,  a assuré que "dès samedi [14 novembre]", soit au lendemain des attentats sanglants qui ont touché Paris et la ville de Saint-Denis, "la préfecture de police a mis en œuvre un doublement des effectifs en tenue, passant de 300 à 600 agents". L'homme politique qui verra son mandat se terminer dans quelques semaines a également précisé que "1.000 militaires mobilisés viennent s'ajouter aux 3.000 déjà présents, notamment sur les pôles multimodaux à Paris ou dans la proche banlieue".
Des forces armées auxquelles s'additionnent les hommes des services de la Surveillance générale(Suge) de la SNCF (1200 personnes) et ceux du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR), aussi appelée "sûreté RATP" dont l'effectif s'élève à 1000 personnes. Le PDG de la SNCF, Guillaume Pépy, a lui garanti que les "embauches" seraient "anticipées" de manière à ce qu'elles soient réalisées "d'ici fin 2015". De nouvelles recrues qui seront "opérationnelles d'ici 2016", après avoir effectué les "5 à 6 mois" de formation réglementaire. Dans une volonté de rassurer les voyageurs, Elisabeth Borne,PDG de la RATP à quant à elle précisé qu'il avait été demandé "aux équipes de différer des formations et des repos", afin que soient déployés sur le terrain "400 agents du GPSR de manière permanente" qui devront respecter des "consignes de visibilité maximum".