"Il faut toujours chercher à se dépasser"

Elles ont toutes les deux participé à de précédentes éditions du Rallye Aïcha des Gazelles. Sandrine est déjà partie 5 fois et Nathalie signe sa 3e participation. Mais c'est la première fois qu'elles courent ensemble. Leur team 112 a de quoi faire peur aux autres participantes !

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C'est à bord de ce Toyota KDJ95 que Sandrine et Nathalie se sont lancées dans l'aventure. © Sandrine Ridet et Nathalie Lussac

Le Rallye Aïcha des Gazelles leur tient à cœur. Sandrine a déjà 5 participations à son actif, contre 2 pour Nathalie. Elles se sont rencontrées lors d'un stage de pilotage au Maroc en 2010, mais n'ont jamais couru ensemble. Cette année, elles n'avaient personne avec qui partir, elles ont décidé de le faire à deux. "Ce sera la toute première fois qu'on sera toutes les deux, on ne s'est même pas préparées ensemble". Nathalie est chef d'entreprise, Sandrine, femme pompier. Leurs emplois du temps respectifs ainsi que la distance n'ont pas permis d'avoir un entrainement à deux. "On verra bien pendant le rallye comment on s'en sort" disent-elles. Sandrine représente les sapeurs pompiers des Bouches du Rhône, et en particulier, les femmes pompier. Leur team ? La 112.

En quête d'aventure

Challenge personnel mais aussi plaisir de la conduite, elles ont choisi ce Rallye car "il ne ressemble à aucun autre". "On peut faire du hors piste, on se guide à la boussole et à la carte..." Le côté aventureux leur plaît. Etre livrées à elles-mêmes aussi. "J'ai beaucoup appris sur moi-même au cours de mes deux participations : j'ai développé des capacités que je ne soupçonnais pas et j'ai fait des rencontres marquantes" admet Nathalie. Le Rallye, comme un moyen de se découvrir, apprendre à se connaître et à se surpasser. "Il donne surtout envie de faire d'autres courses !" Plus moyen d'en sortir une fois qu'on est tombé dedans.

Au-delà des difficultés

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Sandrine et Nathalie étaient tout sourires le jour du départ du Rallye, samedi 17 mars. © Sandrine Ridet et Nathalie Lussac

Le Rallye des Gazelles a aussi son lot de difficultés. "Il faut passer outre la conduite dans les dunes, les problèmes mécaniques..." En réalité, elles se découvrent beaucoup de qualités et capacités. "Le plus important sera de ne pas se perdre et de réussir à regagner le bivouac le soir" admettent-elles. Leurs familles les soutiennent. Toutes deux mamans, ce sont leurs filles de 17 ans qui sont les plus émues. "Ma fille de 9 ans est fière de moi, mais la plus grande pleure... C'est le monde à l'envers !" lance Nathalie. L'envie de rendre leurs enfants fiers est bien présente. Rien ne leur fait peur. "Ce qu'on aime c'est d'être complètement déconnectées du monde réel, de ne pas être polluées par les informations". Une chose leur manque : la douche. "Se laver avec des lingettes n'est pas toujours très réconfortant, c'est vrai qu'une douche de temps en temps serait le top !" 

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