Zahia, Pam, ses jumeaux, des scandales incroyables… Adil Rami dit tout

De ses sextapes à ses "enfants dont il ne connaît pas le prénom", Adil Rami passe sa vie au crible dans son autobiographie "Autopsie". Excès, échecs, erreurs et blessures… Des confidences saisissantes.

Zahia, Pam, ses jumeaux, des scandales incroyables… Adil Rami dit tout
© Jacques BENAROCH/SIPA

De mécanicien à la mairie de Fréjus à champion du monde adulé de tous et surtout de toutes, il n'y a qu'un pas. En tout cas, pour le footballeur Adil Rami. Dans son nouvel ouvrage baptisé Autopsie (Ed.Hugo Sport), celui qui rêve depuis l'adolescence de devenir roi du ballon rond revient sur son passé qui se partage entre succès et scandales.
Une longue litanie de confidences qui commence par celles sur sa carrière de sportif.

A 34 ans, le Défenseur, passé d'abord par LOSC Lille, puis l'AC Milan ou encore l'OM, peut se targuer d'un magnifique palmarès. Une carrière qui l'a amené à rencontrer les plus grands. "Pascal Planque, Claude Puel (Lille), Unai Emery (Valence, Séville) et Didier Deschamps sont mes plus belles rencontres.", livre-t-il.

De belles relations qui ont pourtant côtoyé des déceptions. Celui qui porte depuis peu les couleurs de l'équipe portugaise de Boavista FC n'a pas oublié s'être récemment fait licencier pour "faute grave" de l'OM par Henri Eyraud, président du club marseillais.

Un événement douloureux qu'il conteste désormais devant la justice. "J'adore ce club et les gens qui le suivent, mais il y a une personne que je hais. […] [Henri Eyraud] m'a manqué de respect et les gens ne connaissent pas les vraies raisons de ma sortie avec l'OM, confie-t-il.

Je ne peux pas encore parler mais un jour on saura la vérité. Je suis en procès avec eux, j'ai été viré injustement et la justice fera son travail".

"Trop de sortie, trop de filles"

Des tensions qui n'ont, malgré tout, pas empêché ce séducteur de profiter des nombreux avantages offerts par son statut de footballeur, et notamment auprès des femmes.

Dans Autopsie, le défenseur révèle d'ailleurs avoir pris le pli dès le début de sa carrière. "Je deviens joueur et vedette, je renifle le même air que les stars de l'OL, de l'OM et du PSG. […] Autour de la table, en train de se trémousser, je découvre sept avions de chasse. Je n'en reviens pas. Je parle avec les filles, on échange des numéros de téléphone, on boit des coups. Elles sont sympas et rient beaucoup à mes vannes. C'est grisant […] J'ai plus de succès que Brad Pitt et George Clooney réunis".

Un passif de fêtard invétéré dont Adil Rami regrette pourtant les excès, "l'âge et la maturité" aidant. "J'aurais pu faire une plus belle carrière avec une meilleure hygiène de vie. Trop de sorties, trop de filles", livre-t-il.

"Zahia, très maigre"

Une vie nocturne très riche qui le mènera sur le chemin de Zahia, une escort girl alors mineure connue pour avoir fréquenté les joueurs de l'équipe de France de football. "Je scanne la nana. Un peu étrange, très maigre, pas mon style, débute Adil Rami. Je dis au type que je ne suis pas intéressé. Même pour une nuit, je veux des belles histoires".

Passion puis haine avec Pamela Anderson

Et de belles histoires, le footballeur en a eues. La dernière en date ? Son idylle avec la star internationale Pamela Anderson qui s'est achevée par un drame.

L'an passé, la sirène d'Alerte à Malibu accusait le Français de violences sur les réseaux sociaux. "Je sais ce qu'elle a voulu faire en m'accusant de cela. […] Elle a voulu me fracasser. […] Elle n'a jamais porté plainte car rien de tout cela ne s'est passé [...] J'ai des vidéos et photos qui peuvent infirmer ce qu'elle a avancé. C'est du passé maintenant et je ne veux plus être associé à elle".

Profondément meurtri, celui qui a dû cesser sa collaboration avec l'association Solidarité Femmes en raison de ces accusations, prévient pourtant : "Je pourrais la jouer sale, assumer le carnage puisqu'elle a mis ma famille dans la tempête, balancer nos sextapes, ses mails, ses poèmes, ses sms fous d'amour qui l'atomiseraient médiatiquement".

"Je ne connaissais même pas les prénoms des enfants,  je préférais jouer à la console"

Dans tout cet enchevêtrement de confessions intimes, l'une d'entre elles, faite en marge de la promotion de son livre au Figaro, marque plus que les autres. Celle qu'Adil Rami livre en tant que père de Zayn et Madi, nés en 2016 de sa précédente relation avec Sidonie Biémont.

Deux enfants pour lesquels il n'a, dans un premier temps, pas été présent. "Quand on m'a demandé les prénoms des enfants à l'hôpital après l'accouchement, je ne savais pas quoi dire. Je ne connaissais même pas les prénoms, car je ne l'écoutais pas, je préférais jouer à la console. Je n'étais pas prêt et j'ai eu peur". 

Adil Rami ajoute : "Je suis grand, costaud, un compétiteur sur le terrain, mais je reste un vrai enfant dans ma tête. Je ne me rendais pas compte que l'arrivée de nos jumeaux changerait autant ma vie. Mon ex-compagne, Sidonie, la mère de mes enfants, s'est occupée de tout et je lui en serai éternellement reconnaissant, raconte Adil Rami. Elle a tout fait et si je n'ai pas totalement rempli mon rôle de père, j'ai tenu à ce qu'ils ne manquent de rien sur le plan matériel.".

Une période trouble qu'il estime pourtant révolue. "Aujourd'hui, j'assume mon rôle, j'adore mes gosses, j'ai pris de la maturité."

Une maturité certaine qui fait écho à cette autobiographie aux airs de bilan qui rappelle que le footballeur de bientôt 35 ans approche désormais de sa retraite sportive.