Carole Bouquet, en souffrance car "pas faite pour vivre seule" 

Carole Bouquet vit assez mal cette période de distanciation sociale, de restriction des interactions, voire de solitude. "Disons-le, je n'ai jamais vécu seule ! Je suis extrêmement indépendante, c'est vrai, et je le revendique un peu trop, ce qui agace souvent les hommes, mais je ne suis pas tellement faite pour vivre seule", a confié l'actrice de 63 ans à Gala.
Très proche de Daphnée, fille de sa meilleure amie, la scénariste Telsche Boorman, dont elle est la marraine, la comédienne apprécie plus que tout de passer du temps en compagnie de ceux qu'elle aime. "J'aime être entourée d'enfants, d'amis, de ma filleule Daphnée et des siens que je ne vois pas assez parce qu'ils vivent à Londres... C'est pour ça que je souffre un peu en ce moment", a-t-elle détaillé.

Carole Bouquet, face à la peur de "mourir seule"

Maman de Dimitri Rassam, 38 ans, né de son ancien amour avec Jean-Pierre Rassam, et de Louis Giacobetti, 33 ans, fruit de sa romance avec le photographe Francis Giacobetti, Carole Bouquet ne rêve que d'une chose : retrouver sa vie d'avant, celle où elle pouvait serrer ses proches dans les bras, voyager quand bon lui semblait, et distinguer les sourires des autres.

"Je ne suis pas la seule, je pense, à trouver que naître seul et mourir seul n'est pas ce que l'on a inventé de tellement bien cet hiver. Voilà. Je comprends la peur, je comprends et respecte les consignes de prudence, mais c'est violent. Et je n'aime pas le monde dans lequel vivent en ce moment mes enfants et mes petits-enfants", a déploré la comédienne. 

Carole Bouquet parle de ses enfants et petits-enfants

Et de préciser : "J'ai adoré la petite enfance de mes enfants. J'ai adoré regarder le monde à travers leurs yeux. Et quand je joue avec mes petits-enfants, je retrouve cette sensation. Le temps s'arrête".

L'actrice est grand-mère de Gaïa, 2 ans, Paloma, âgée de quelques mois, les filles de son benjamin, et de Dasha, 9 ans, et Balthazar, presque 2 ans, les enfants de Dimitri Rassam.

Empreinte de nostalgie, Carole Bouquet rêve d'un autre monde : "Ma génération a connu l'insouciance, on croyait que la paix gagnerait tous les pays, on entendait les voix de Lucie Aubrac, de Stéphane Hessel pour qui l'Europe avait un sens, les procès de Nuremberg étaient faits pour dire 'plus jamais ça', on portait le rêve d'un monde meilleur... Là, je ne vois pas beaucoup d'espace pour rêver".