Katherine Heigl sur la mort de George Floyd : "Comment vais-je le dire à ma fille"

Depuis la mort de George Floyd, bon nombre de personnalités ont exprimé leur colère et leur tristesse sur les réseaux sociaux. Parmi elles, l'actrice américaine Katherine Heigl, qui a confié sur Instagram avoir du mal à expliquer la situation à sa fille afro-américaine...

Katherine Heigl sur la mort de George Floyd : "Comment vais-je le dire à ma fille"
© Hosain Munawar/Startraks/ABACA

C'est une affaire qui a bouleversé le monde. Le 25 mai dernier, George Floyd, afro-américain de 46 ans, perdait la vie après qu'un policier du Minneapolis se soit agenouillé sur son cou. Dès lors, les manifestations s’enchaînent et les hommages pleuvent. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnalités n'hésitent pas à partager leur émotion et leur colère face à cette situation révoltante. Ce dimanche 31 mai, l'actrice américaine Katherine Heigl, a confié son désarroi. Maman d'une petite Adalaide, 8 ans, adoptée en 2012l'actrice de 41 ans a confié avoir du mal à expliquer à sa fille afro-américaine la situation après la mort de George Floyd, au point de ne plus en dormir la nuit.

Katherine Heigl inquiète pour sa fille : "Comment puis-je la protéger ?"

"Je ne peux pas dormir. Je suis allongée dans mon lit dans l'obscurité et pleure chaque mère d'un bel enfant noir divin qui doit éteindre un morceau de l'esprit de leur bébé bien-aimé pour essayer de les garder en vie dans un pays qui a trop dormi profondément", a-t-elle écrit sur Instagram, en légende d'une rare photo de sa fille. Et d'ajouter : "Et quand j'y arrive, je me réveille avec une seule pensée en tête. Comment vais-je le dire à Adalaide ? Comment vais-je expliquer l'inexplicable ? Comment puis-je la protéger ? Comment puis-je briser un morceau de son bel esprit divin en le faisant". 

Katherine Heigl dénonce l'"horrible vérité" du racisme 

Émue, Katherine Heigl a reconnu ne pas avoir tout de suite réalisé la gravité de ces inégalités raciales : "Il m'a fallu beaucoup trop de temps pour vraiment intérioriser la réalité de la répugnante et horrible vérité du racisme. Ma blancheur me l'a cachée. Mon éducation à l'inclusivité, à l'amour et à la compassion me semblait normale. Je pensais que la majorité se sentait comme moi. Je ne pouvais pas imaginer un cerveau qui voyait la couleur de la peau de quelqu'un d'autre avant toute chose. Juste une couleur. J'étais naïve. J'étais une enfant", a-t-elle écrit. Habitée par une véritable "rage", la maman de trois enfants (Naleigh, 11 ans, Adelaide, 8 ans, et Joshua, 4 ans) ne souhaite qu'une chose : que justice soit faite.