Isabelle Balkany raconte sa tentative de suicide et défend son mari : "On est en train de le tuer"

Isabelle Balkany a révélé que Patrick Balkany ne serait pas présent à son procès en appel le 3 février et a dénoncé le traitement judiciaire qui lui est réservé, au micro de RMC. L'épouse du maire de Levallois-Perret est également revenue sur les raisons qui l'avaient poussée à une tentative de suicide...

Isabelle Balkany raconte sa tentative de suicide et défend son mari : "On est en train de le tuer"
© EREZ LICHTFELD/SIPA

"Je suis fatiguée". Tels étaient les derniers mots d'Isabelle Balkany avant sa tentative de suicide. Le 1er mai dernier, l'épouse du maire de Levallois-Perret postait un long et émouvant message sur Facebook, évoquant son ras-le-bol quant au déferlement de haine dont son mari et elle étaient victimes. Quelques heures plus tard, son époux Patrick Balkany la retrouvait inconsciente dans leur résidence de Giverny. Isabelle Balkany est revenue sur ce douloureux épisode le 30 janvier, au micro des Grandes Gueules sur RMC "C'est un déferlement de haine en ce moment dans ce pays. C'est ce qui m'a fait péter un câble, faire un burn-out" explique-t-elle. "Une amnésie complète… Je voulais dormir et j'ai pris des médicaments et au lieu de m'endormir, j'ai eu un effet paradoxal. Ça m'a énervée. Du coup, j'en ai pris plus et je suis tombée dans le coma".
C'est son amour inconditionnel pour son mari qui lui a donné la force de continuer. Celle qui a toujours soutenu Patrick Balkany dans cette ouragan médiatique explique : "Je suis repartie au combat pour mon homme. Ça fait 43 ans que je l'aime. Je l'admire pour ce qu'il a fait. Je trouve que ce qu'il subit est injuste".

Patrick Balkany, absent à son procès en appel

Isabelle Balkany a également annoncé que son époux ne serait pas présent à son procès en appel, qui aura lieu lundi 3 février. "Il en est incapable sur le plan physique. Le médecin de la prison de la Santé le lui a confirmé. Il souffrait depuis des mois des séquelles de l'ablation d'une tumeur à la colonne vertébrale qui a nécessité son hospitalisation cet été", a-t-elle déclaré.

Et de s'insurger : "Sur le plan carcéral, il est traité comme les autres, sur le plan judiciaire vous me permettrez de penser qu'il n'est pas traité comme les autres. Je considère qu'on a voulu le tuer politiquement mais que là, on est en train de le tuer physiquement". Rappelons que l'édile avait été condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale et à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé.